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11 janvier 2014

DE QUI SE MOQUER ?

 

 

Quand on a l’esprit chansonnier

Et de l’humour plein son panier,

On observe les gens qui passent

Sans choisir l’allure ou les races.

 

 

C’est un peu comme au cinéma. 

Ils offrent un panorama 

De mille caractéristiques

Qui sont presque toutes comiques.

 

 

L’esprit moqueur, l’esprit rieur

N’est pas l’esprit supérieur.

C’est rire de nos différences 

Avec une tendre indulgence.

  

 

Un tel regard n’a pas de prix, 

Mais il est souvent incompris. 

On peut rire de ses déboires, 

Il vaut bien mieux rire que boire.

  

 

On peut rire de nos travers, 

Qu’ils soient à l’endroit, à l’envers. 

De bien des humains on peut rire 

Quand bêtement ils se déchirent.

 

 

Mais on ne peut rire de tout, 

Car on n’a pas tous les atouts

Et des gens à l’esprit austère

Imposent leurs lois sur la terre.

 

 

S’ils font face à l’effet miroir 

Ils ne voient que des reflets noirs. 

Chacun juge d’après soi-même… 

On ne juge pas quand on aime.

 

 

C’est devant mon ordinateur 

Que m’installant un soir sans peur, 

Joyeux, je me mis à écrire 

Dans l’intention de faire rire.

  

 

Les sujets ne me manquaient pas 

Je les rencontrais sur mes pas.

Dans mes souvenirs, des paroles 

M’apportaient des histoires drôles.

 

 

Et j’imaginais un dialogue d’humour :

 

Un africain me raconte sa pêche et sa dégustation des poissons au bord de l’eau :

Un sénégalais

S’est régalé  

Sur les galets.

 

- Mais non, je ne suis pas sénégalais, je suis du Bénin. Tu as fait une erreur. 

- Oh, comme erreur, c’est bénin !  

Je sais que tu ne m’en veux pas car tu es un gars bon.

  

- D’accord si tu le veux, c’est avec toi que je m’allie.

 

Mais j’entendis comme une voix : 

« Fais attention car on te voit. 

Si les africains savent rire 

D’autres n’ont jamais le sourire.

  

Chante-nous des chansons d’amour, 

C’est moins dangereux que l’humour. 

Tu connais des histoires juives.

Fais attention, pas de dérive. »

 

 

« Et quoi, j’ai des amis rabbins.

Si je les traite de radins

Ils seront les premiers à rire !

Dans les moqueries j’ai vu pire.

 

 

Ces histoires d’un temps passé

Je les applique aux écossais,

Aux gens d’Aveyron et d’Ardèche

C’est rien de mal ; qui m’en empêche ? »

 

 

- « C’est de la discrimination

C’est un délit ! Fais attention !

Dans tes écrits tu exagères.

Ton imprudence m’exaspère. »

 

 

« D’accord, je quitte ce chemin

Je ne ferai pas le malin

Et je m’en vais, je mets les voiles…

- « Surtout ne parle pas de voile ! »

 

 

Ne cite pas le moindre Iman,

L’un qui dit vrai, l’autre qui ment.

Ne te moque pas des bouddhistes

Efface tout ça de ta liste. »

 

« D’accord, d’accord, J’ai bien compris

Je me restreins, j’y mets le prix

Car mon numéro je l’abrège

Par une courte histoire belge. »

 

 

- « Mais tu n’as rien compris, allons,

Si tu te moques des Vallons

Tous les flamands auront la frite

Et tu devras prendre la fuite. »

 

- « Si je me moque des flamands,

Si je raille les allemands

Ce n’est quand même pas Bruxelles

Qui va me chercher des querelles.

 

 

- «  Pourquoi pas ? Les européens,

Soit disant la main dans la main,

Te prendront pour un terroriste

Et se jetteront sur ta piste.

 

 

Range ton rire et ton humour

Fini le temps des troubadours

Notre époque est bien trop austère

On peut regarder, mais se taire

 

 

On peut rire intérieurement

Sans révéler ses sentiments

Dans ces temps tristes et sombres

Chacun a trop peur de son ombre »

 

 

- « Si je ne puis dire un seul mot

Sur les femmes, sur les homos,

Sur mes amis d’Afrique noire,

Je n’ai plus une seule histoire.

 

 

Je n’ai vraiment, vraiment plus rien…

Qui aime bien se moque bien !

Je ne ris plus de ceux que j’aime

Et je vais rire de moi-même. »

 

 

 

 

 

Charly Samson

 

avril 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04 novembre 2013

DRONES DE DRAMES

 

J’écrits ces lignes le dimanche trois novembre 2013 ; le lendemain du jour consacré au souvenir des personnes disparues, du « jour des morts ».

Hier, le 2 novembre, une tragique coïncidence a marqué cette journée du souvenir et du recueillement.

Deux crimes ont ensanglanté notre civilisation qui n’en finit pas de s’enfoncer dans la barbarie.

C’est au nord du Mali que deux journalistes français ont été sauvagement exécutés. Ils voulaient donner la possibilité de s’exprimer à des touaregs qui dans leur pays en ont peu l’occasion. Mais le peuple touareg est divisé et ceux qui n’ont pas bénéficié de cet interview n’ont certainement pas apprécié leur mise à l’écart. Dans l’imbroglio d’une région composée d’ethnies qui n’ont jamais eu vocation à s’unir, dans un pays où une puissance étrangère a programmé des élections sur le mode illusoire d’une possible démocratie, les vexations, les maladresses et les manœuvres politiques entrainent de terribles conséquences. Ce sont des innocents de bonne volonté qui en deviennent les victimes.

Le même jour dans un pays allié des Etats-Unis, un responsable politique d’une trentaine d’années a été lui aussi lâchement assassiné. La nation des cow-boys, des populations armées et du Far-West, avait mis sa tête à prix : « wanted » ; comme au temps des célèbres hors-la-loi. Ce grand pays qui se proclame champion de la liberté et qui se permet de donner des leçons à tous les autres, a plus de deux siècles de retard et ne connaît que la loi du plus fort. Le commanditaire de cet assassinat, le président des Etats-Unis qui affiche sans état d’âme son titre de « prix Nobel de la paix », a été pitoyable. Une fois de plus, il a utilisé un drone, et il s’en glorifie.

Ces deux évènements ont fait l’objet de longs commentaires des médias. L’assassinat des journalistes a été qualifié à juste titre de « crime odieux ». Effectivement, des gens armés qui enlèvent facilement, avec des risques calculés, des journalistes sans autres armes que leurs caméras et leurs enregistreurs, sont des lâches, même s’ils tentent de justifier leurs motivations. Le qualificatif « odieux » n’est pas assez fort. Ce crime prémédité est « odieux » et personne ne peut le contester.

Mais l’autre crime, celui qui a été perpétré par un prix Nobel de la paix confortablement installé à l’abri de tout danger, n’est-il pas tout aussi odieux ? Des commentaires vont-ils le qualifier de « glorieux » parce que la cible avait été condamnée à mort, sans jugement ?

C’était, nous dit-on, un « terroristes ». Ce qualificatif je l’ai maintes fois lu et entendu dans les années de 1941 à 1944. C’était ainsi que le pouvoir en place désignait en France ceux qui s’en prenaient aux troupes allemandes d’occupation par des déraillements de trains, des attentats et autres actions subversives. Certains furent emprisonnés et beaucoup fusillés. En 1945 les rescapés furent qualifiés de « résistants », traités en héros et décorés…

Le pays d’outre atlantique qui a tenté d’entraîner le monde dans une guerre pour rechercher des armes de destructions massives qui n’existaient pas, ne mérite pas notre confiance !

Commander de loin un avion sans pilote qui repère la cible et brusquement la détruit sans se soucier des « dégâts collatéraux » est aussi un crime « odieux ». Pa s de jugement, mais seulement la motivation des dictateurs du temps jadis : « Ceci est mon bon plaisir ». Dans les conséquences de la somme de ces dégâts collatéraux on compterait aujourd’hui plus de quatre cents victimes innocentes qui ont été sacrifiées. Des familles sont décimées par des lâches qui sans aucun risque peuvent assassiner qui bon leur semble pour défendre des intérêts dont les valeurs affichées masquent souvent de sordides calculs.

Oui, ce jour de la commémoration des morts, ce 2 novembre 2013 devient le tragique symbole d’une civilisation tombée aux mains de barbares dont les « odieux » moyens d’action se développent avec la complicité des progrès techniques qui trahissent l’espèce humaine.

Au vingt-unième siècle les drones ont fait leur apparition et multiplient les « assassinats politiques ». Ils sont peut-être les prémices d’autres utilisations que nous subirons bientôt.

L’ambivalence de toutes les inventions se manifeste une fois de plus. Je pense à Alfred Nobel qui prévoyait que son invention, la dynamite, permettrait de creuser des tunnels et de construire des routes et des ponts. Cet homme fut extrêmement déçu quand il constata qu’on l’utilisait surtout pour fabriquer des bombes !

Les drones commencent à être utilisés en archéologie et pour des reportages. Il arrive qu’on les aperçoive dans le ciel de nos campagnes. Ils éveillent notre curiosité comme le firent les premiers avions au début du vingtième siècle.

Demain ils seront au-dessus de nos jardins et de nos maisons. Ils seront « armés » d’appareils sophistiqués pour nous voir et nous entendre. La liberté n’existera plus. Ils transmettront leurs informations à ceux dont nous dépendons et qui savent si bien utiliser nos téléphones portables et nos ordinateurs… 

Que se passera-t-il le jour ou « un chasseur » utilisera son arme pour détruire cet espion aux intentions « agressives » au-dessus de lui ? Dans ce cas de légitime défense, sera-t-il décoré ou emprisonné ?

 

______________

 

 

 

 

 

15 octobre 2013

Emission sur l'Envoutement

 

Le blog est un excellent moyen pour diffuser ses pensées et ses opinions.

Il est un véritable « espace de liberté » pour tous ceux qui n’ont pas la possibilité de s’exprimer avec les grands médias, sur papier, par radio ou par télévision.

Lorsque des thèmes ne sont pas en conformité avec les thèses soutenues par ceux qui détiennent les manettes des médias, c’est une véritable « censure » qui est imposée. Le public ne doit être informé que de ce qui a été accepté par ces censeurs qui n’osent pas dire leur nom. Et ils sont puissants et nombreux…

J’ai eu le privilège d’entrer en contact avec « BOB », l’animateur d’une radio qui peut être écoutée partout puisqu’elle est diffusée sur internet. Bien des sujets tabous pour les autres médias sont au programme des soirées de Bob.

 

Sous forme d’interview il interroge l’intervenant avec compétence et sincérité pendant une heure. C’est ainsi que nous avons librement parlé des « apparitions des miracles et des guérisons » à l’occasion de la sortie de mon livre sur ce sujet. D’autres émissions ont eu pour thèmes « les particules élémentaires » et « le sophrompagnétisme ».

 

Vous pouvez écouter les émissions de Bob à partir de 21 heures sur

www.bob-vousdittoutelavérite.com

 

Le lundi 21 octobre

 nous aborderons un sujet dont on parle peu, ou mal, mais qui désigne un véritable fléau social :   L’ENVOUTEMENT.

 

 

Ce sera une occasion rare pour informer sur des réalités qui perturbent bien des gens dans leur santé et leur vie sociale. Si les risques existent, il existe aussi des moyens pour s’en préserver. Mes propos seront illustrés par des exemples vécus que j’ai pu observer et étudier.

 

Je souhaite que vous soyez nombreux à l’écoute de cette émission.

 

27 septembre 2013

Interview de Charly Samson

Mercredi 2 Octobre 2013

Sujet  l'Hypnose à partir de 21h

http://www.bob-toutelaverite.fr/