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03 mars 2016

ETAT D’URGENCE POUR L’ORTHOGRAPHE ( suite )

Les terroristes de l’orthographe ont désigné trois cibles pour commencer : - - les accents et principalement l’accent circonflexe,

- la suppression du trait d’union,

- la suppression de ph à remplacer par f.

L’accent circonflexe, ce petit chapeau ridicule placé sur certaines voyelles.

Les décideurs irresponsables craignent-ils qu’un autre chapeau vienne les coiffer … en forme de bonnet d’âne ?

Il faudrait leur expliquer – en supposant qu’ils soient capables de comprendre –que cet accent n’est pas là par hasard. Il permet de connaître l’origine et l’évolution d’un mot et intervient aussi dans la façon de le prononcer. Il en est des même pour l’accent aigu et l’accent grave dont la prononciation correcte évitait de commettre des « fautes », déjà lors de la préparation de l’examen du certificat d’études… autrefois.

La suppression du trait d’union. Il est évident que l’union n’est pas la plus grande qualité des politiques qui, peut-être lassés de s’attaquer entre eux, s’en prennent à l’orthographe. Abattre un trait d’union d’un trait de plume, sans aucun état d’âme, illustre la froideur de ce qu’ils sont. Supprimer l’union doit être pour eux une qualité depuis qu’est mise en pratique leur devise : « diviser pour régner ».

La suppression du ph : « Qu’il aille se faire voir chez les grecs » ! Ainsi, nous pourrons admirer les nénufars et les prendre en fotos en écoutant un vieux fonografe. Voilà une réforme qui va mettre le « pheu » avec un pé suivi d’un coup de hache.

A l’œuvre les réformateurs… de l’orthographe ! Cette matière autrefois enseignée par nos braves instituteurs et choyée par les littéraires est tombée aux mains des politiques. Ils veulent simplifier à coups de hache ? Alors allons-y. Sous la oulete de Olande applaudissons notre ministre bel k 5 qu’un remaniement n’a pas remplacé(e). On aurait pu choisir Le Fol, mais ça n’aurai pas fait sérieux. A la recherche d’un éro, on s’est mis au travail avec une ministre et c’est avec el komri… Rire jaune avec quelqu’un qui s’est Placé…enfin. Et avec un autre empeché de cumuler malgré ses qualités ; car on avait trouvé de l’or en Fabius. On en attrape le vertige ; non pas à cause d’un air de vals, mais le même vertige qu’on éprouve devant un grand vide…

Alors pourquoi cette réforme. Nous avons (en reve) interrogé la ministre de l’Education Nationale, dont le ministère existe pour éduquer. Effectivement elle a répondu : « Nous n’avons qu’un seul but : éduquons, éduquons, éduquons ! » … Mais elle ne m’a pas précisé si c’était en un seul mot ou en trois…

18 février 2016

ETAT D’URGENCE POUR L’ORTHOGRAPHE

En écoutant à la télé les discours des présentateurs dont « les invités » sont devenus leurs faire valoir, j’ai eu plusieurs fois mal aux oreilles en entendant l’expression « les quatre z hommes » et « ça coûte cent z euros », alors que les personnalités invitées se confondaient en « en fait » et en « voilà ». Ces deux expressions, ainsi que « machin », s’imposent à tout propos. Elles signifient n’importe quoi, mais surtout le faible niveau de vocabulaire de quelques uns de ceux qui se permettent de nous donner des leçons. Les s et les z ne coûtent pas cher à ajouter par ci par là.

Est-ce une nouvelle tentative de réforme par le bas de la langue française
On s’attaque aux lettres après avoir critiqué la valeur des nombres. Depuis combien d’années utilisait-on les nombres de 1 à 20 ou de 1 à 10 pour déterminer la valeur d’un devoir ou d’une interrogation ? Bien que de nombreuses nuances soient possibles entre ces extrêmes « on » a estimé que de telles notations étaient susceptibles de vexer et de décourager les mauvais élèves. Alors une idée de génie a germé dans les cerveaux des redoutables décideurs : « plus de notes chiffrées mais simplement deux couleurs ; soit le vert quand c’est bien et le rouge quand ça ne l’est pas. » Il est dit qu’en en France « le ridicule tue », mais aux dernières nouvelles ces géniaux innovateurs sont encore en vie. Leur méthode n’est pas appliquée, mais ils ont trouvé mieux (ou pire) en s’attaquant à l’orthographe.

Qui décrètera l’état d’urgence face à de dangereux terroristes qui utilisent les forces du pouvoir pour « réformer l’orthographe ». Ils prétendent avoir l’accord de l’Académie française, ce qui est absolument faux et a été démenti.
Quelle prétention que s’octroyer le droit d’imposer une telle réforme !
Il me semble que ce sont ces irresponsables qu’il faudrait réformer. Autrefois, lors des conseils de révision étaient réformés ceux qui étaient jugés inaptes. C’est dans ce sens qu’il conviendrait de réformer « les terroristes de l’orthographe ».

03 février 2016

APRES LES REPAS DE FIN D’ANNEE

 Quand on est gourmand et gourmet, ce qui est mon cas, on apprécie les périodes de Noël, du Jour de l’An et de l’Epiphanie. Elles sont prétextes à des retrouvailles autour de tables bien garnies selon des traditions culinaires dont chaque région a le secret.

Mais aujourd’hui certains contestent ces coutumes ancestrales qu’ils accusent d’agresser la nature et de nuire à notre santé. Alors ils deviennent végétariens ou même végétaliens ; et c’est leur droit. Ce qui est pour moi désagréable c’est de les entendre, dans leurs sermons, accuser les gens normaux de détruire la planète en même temps que leur santé. Ils ont fait de leurs convictions une religion, avec ses intégristes et ses prêcheurs.

Dans certains repas, je me suis trouvé parmi eux. Les conversations, au niveau de l’estomac, ont tourné inlassablement autour de leurs curieuses gastronomies. J’ai tout de même été surpris quand je les ai vus se servir des noix de Saint-Jacques, alors qu’ils venaient d’affirmer qu’ils ne mangeaient jamais quelque animal que ce soit, viande, poisson ou crustacés. Poussant leurs interdictions à ne rien consommer en provenance d’un animal : lait, fromage ou œufs, par exemple.

A mes questions, la réponse fut stupéfiante : « Nous pouvons en manger car elles n’ont pas d’yeux. » - « Que vient faire Dieu dans ce choix ? » J’avais mal compris et j’obtins une explication : « Si on dit qu’elles n’ont pas d’yeux, c’est qu’elles n’ont pas des yeux. Donc elles ne nous voient pas les prendre pour les manger. Nous ne les faisons pas souffrir car elles ne voient pas ce qui va leur arriver. » Face à ma réaction de surprise d’autres commentaires ont suivi : « Nous ne mangerions pas un lapin car il nous verrait le poursuivre, l’attraper et nous préparer à le tuer. Ce serait de la barbarie et nous en sommes incapables. »

Je garantis absolument avoir entendu ce discours irréaliste exprimé sérieusement avec l’approbation des autres convives ! Je n’invente rien. Cette scène, rigoureusement authentique, s’est déroulée en France en 2015.

Alors, mes idées se bousculèrent entre la surprise, la pitié pour ces gens bien considérés dans la société et le fond de mes pensées qui me laissaient sans voix…

A vrai dire, j’avais l’impression d’être « sonné » ; comme assommé par le vacarme d’une cloche près de mes oreilles Et ce mot, sonné, a raisonné dans ma tête au point que j’ai fait le rapprochement avec le mot sonnet. J’ai toujours aimé cette forme de poème. Pour me dépolluer de ces pitoyables vibrations, j’ai écrit un petit sonnet avec un titre qui m’a semblé s’imposer :

L’HUITRE ET LE LAPIN 

                             Une huitre encoquillée priait à marée basse

                             Elle baillait parfois et remerciait Dieu

                             D’être ainsi protégée, bien qu’elle n’ait pas d’yeux

                             Et ne voit pas venir cet étranger qui passe.

 

                             Il la prend dans sa main, la déguste et la mange.

                             Elle meurt sans savoir ni pourquoi ni comment ;

                             Peut-être sans souffrir, mais elle meurt vraiment

                                      Dans l’estomac d’un bon, dans le ventre d’un ange.

 

                             Pas très loin, un lapin se dresse quand il voit

                             L’homme qui le poursuit en donnant de la voix.

                             Le lapin effrayé sait qu’une casserole

 

                             Deviendra son tombeau, son tout dernier terrier.

                             Le monstre sans pitié jusqu’au bout de son rôle,

                             Ricane en l’assommant et puis le fait griller…

14 janvier 2016

CONTACTS DIRECTS ET CONTACTS VIRTUELS

Au cours de l’année écoulée et encore ce 12 janvier 2016, j’ai eu le plaisir de participer à des émissions de radio sur différents thèmes et d’être ainsi en contact avec des personnes qui ont lu certains de mes livres.

Je les imagine au cours de ces émissions où nous nous rejoignons dans le monde virtuel d’un récepteur radio ou d’un ordinateur. C’est un avantage qui nous est offert par la technique de notre époque capable de supprimer les distances et de réunir de façon virtuelle ceux qui ne pourront jamais se rencontrer. J’apprécie ces possibilités de transmettre des idées et des impressions et de faire partager à des inconnus des émotions par les seules vibrations vivantes de la parole. Il me semble parfois ressentir les réactions de ces auditeurs plus ou moins lointains, comme je ressens celles  d’une personne placée dans un état de relaxation sophronique dans une séance de sophromagnétisme.

 Mais en sophromagnétisme, nous sommes proches et nous savons que les vibrations vocales atteignent cette personne au-delà de son mental, dans les profondeurs de son inconscient. Le contact virtuel qui part d’un micro et aboutit à un récepteur produit-il les mêmes effets ? Je le souhaite, je l’espère et j’en ai heureusement reçu quelques confirmations.

Ces contacts virtuels comblent les éloignements irréductibles et sont devenus familiers par l’intermédiaire de la radio, des « portables », des ordinateurs et des récepteurs de télévision. Mais parfois ils accaparent l’espace et font négliger les vrais contacts dont nous pourrions bénéficier. Ils peuvent transmettre la chaleur humaine, mais ils suppriment tout ce que véhicule un regard et un geste adressé à un interlocuteur quand on se trouve face à lui.
Je m’efforce de cultiver les contacts directs sans négliger ceux qui sont virtuels quand il n’est pas possible d’agir autrement. Alors, avec ou sans micro, je me plais à parler à des gens qui sont là et que je vois dans des réunions, des colloques, des conférences, et au cours des stages que j’anime. C’est un réel plaisir que répondre à des questions et constater qu’en agissant pour apporter aux autres on reçoit d’eux dans des échanges d’une richesse insoupçonnable.

Il est nécessaire de s’adapter chaque fois aux moyens techniques des époques qui se succèdent. C’est encore un enrichissement quand on doit s’efforcer de les maîtriser pour bénéficier de leur efficacité.

Nous vivons des temps exceptionnels dans leur insolite ambivalence. Ils peuvent nous détruire, mais ils peuvent aussi participer à notre heureuse évolution si nous ne nous laissons pas bercer par la somnolence qu’ils proposent dans un confort qui n’est souvent qu’illusoire…

Des contacts réels vous sont proposés

LE DIMANCHE 24 JANVIER 2016

En assistant à l’assemblée générale de l’ADS

(association pour le développement du sophromagnétisme)

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Tous ceux qui s’intéressent à cette méthode

sont invités à cette journée de rencontres et de partages

au cours de laquelle j’aurai le plaisir de remettre

leur diplôme aux nouveaux sophromagnétiseurs.

 

De 9h30 à 17 heures à Lattes (banlieue de Montpellier)

Salle municipale près de la mairie.

Renseignements : ADS – Joëlle Bauer – utppaca@orange.fr