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13 avril 2015

COMMEMORATIONS – 2

1.915

Après avoir imaginé comment dans un siècle seront commémorés les évènements de l’année 2.015, nous nous plaçons ici et maintenant pour examiner les évènements d’il ya un siècle.

En 1.915, c’est la guerre des tranchées qui succède à la guerre de mouvement et s’apprête à massacrer des milliers de jeunes hommes qui de part et d’autre n’ont rien à se reprocher.

Les manuels d’Histoire citent de hauts faits d’héroïsme devenus célèbres, comme l’assaut de soldats français sortant des décombres lorsque leur officier leur crie : « debout les morts ! » On cite moins la lucidité d’autres soldats français qui refusent de se battre et qui seront fusillés par les ordres des généraux Nivelle et Pétain ; ce dernier a été affecté au commandement à Verdun en février 1.916.

Avant cela, la victoire de la Marne a causé une hécatombe due en partie à l’uniforme voyant des fantassins français, uniforme remplacé par la tenue bleue horizon. Ce changement salvateur serait à commémorer ainsi que le remplacement du képi par le casque.

Mais comment commémorer le commandement de celui que l’Histoire a qualifié de « vainqueur de Verdun » ? Cette expression lui a valu la réussite pleine et entière dans la satisfaction de ses ambitions dans les années 1.940 – 1.944. Je me souviens du matraquage de la propagande à cette époque. Il n’y a que quelques semaines, une amie qui a plus de quatre-vingts ans m’a encore déclaré avec ferveur : « Mon père a combattu sous les ordres de Pétain qu’il admirait car ce général se mêlait aux soldats et les entraînait en se plaçant à leur tête dans la bataille. » Par contre, il ya également quelques semaines, le journal « le canard enchaîné » rendait compte d’un livre de Bénédicte Vergez-Chaignon (Pétain, édition Perrin) dans lequel l’auteur dresse un portrait moins flatteur du célèbre maréchal. Elle le décrit comme un personnage secret et ambitieux, persuadé qu’il était indispensable et un homme politique prudent, souvent défaitiste qui aurait déclaré lors des offensives allemandes de 1.918 : « Nous sommes foutus, il n’y a rien à faire. » Ce livre met l’accent sur la vie sentimentale de Pétain qui, selon l’auteur, abandonnait souvent le front pour des aventures amoureuses à Paris. Si l’on s’en tient au centenaire de 1.915, comment va-t-on commémorer la mémoire de ce personnage pour ne fâcher personne ?

Il y a eu d’autres évènements particuliers pendant la guerre en 1.915. Pour la première fois des gaz asphyxiants et des lance-flammes sont utilisés ; mais osera-t-on commémorer ? Pour la première fois également l’aviation française bombarde des usines allemandes. On n’arrête pas le progrès…

Quittons cette tragique guerre. De 1.915 préparons-nous à commémorer un siècle plus tôt les évènements de 1.815. Nous serons sur place dans une dizaine de jours…

25 mars 2015

COMMEMORATIONS 1

Il est normal de commémorer des évènements qui ont marqué notre passé. L’année 2014 a permis de raviver les souvenir liés au centenaire du début de la première guerre mondiale. Un centenaire ne peut passer inaperçu même si ceux qui l’ont vécu ne sont plus là pour nous le rappeler.

Nous sommes en 2015. Comment nos descendants en commémoreront-ils la mémoire dans un siècle ?

Nous n’en sommes qu’au deuxième tiers de notre XXIème siècle, mais déjà nous pouvons imaginer leurs réactions :

« Nous célébrons le centenaire de la grande année des commémorations. En 2015, tout était prétexte à glorifier les évènements que les journalistes commentaient. Il y eut en mars « la marée du siècle », bien que les gens un peu plus instruits ne puissent pas ignorer qu’elle se produirait encore quatre fois au cours du siècle. Il y eut aussi « l’éclipse du siècle », bien qu’elle soit dépassée par l’éclipse de quelques politiciens désavoués par leurs électeurs. Comment commémorer les résultats d’élections dans lesquelles chaque parti prétend être sorti vainqueur, même si les dits vainqueurs ont feint d’ignorer que beaucoup n’avaient pas voté pour eux, mais contre leurs adversaires ?

On peut commémorer tous les prétextes qui ont permis à des « personnalités » de se pavaner devant des caméras des télévisons à leur service. Ils ont prononcé de nobles déclarations : Pour la liberté d’expression - Pour les Valeurs de la République – Pour la Tolérance – Autant de déclarations contredites par leurs décisions. Ils ont affiché des pancartes pour défendre « la liberté d’expression », et dans le même temps ils ont organisé la surveillance des conversations et des déplacements. Les « valeurs de la République » sont résumées en trois mots : Liberté, Egalité, Fraternité. Liberté : pas de censure ; on peut tout dire…à la condition que personne n’écoute car le simple citoyen n’a pas accès aux grands médias ; et de plus il y a des tabous, des opinions qu’il est interdit d’exprimer. Egalité : sont-ils aveugles nos défenseurs de ces valeurs qui ne savent pas que les pauvres sont des plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches ? L’égalité devant la mort, certainement car leurs dépouilles seront identiques à celles des pauvres qu’ils méprisent. Fraternité : une valeur qui est confondue avec « le copinage », les lobbies et les magouilles de tous ordres. Enfin cette autosatisfaction de pratiquer la Tolérance. C’est le comble de l’hypocrisie, car « tolérer » c’est seulement admettre la présence de quelqu’un à ses côtés ; ce n’est pas l’accepter, mais seulement supporter sa présence. Pour moi, la tolérance n’est que la première marche d’un escalier. Ensuite quand on a toléré, il est indispensable de s’efforcer de connaître celui qu’on tolère. Enfin c’est en le connaissant bien qu’on parviendra à l’aimer ! Mais le mot amour n’apparaît que dans les représentations érotiques qui dégradent un sentiment au niveau de l’action. On dit « faire l’amour », alors qu’on ne dirait pas « faire le respect » ; un mot qui d’ailleurs n’existe presque plus et dont on pourrait commémorer le souvenir… »

Nous ne savons pas quels centenaires seront commémorés en 2115 et comment ils le seront… S’ils le sont, souhaitons que ce soit avec humour.

Pour l’instant ; après avoir accumulé les commémorations du centenaire de la terrible année 1914, nous allons « imaginer » comment cette année vont être commémorés les centenaires de la plus catastrophique année 1915.

Ce sera le deuxième volet de nos commémorations,

dans une dizaine de jours,

avant de remonter le temps

DE SIECLE EN SIECLE.

05 mars 2015

NOSTRADAMUS

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16 février 2015

DE L’INFORMATION A LA DESINFORMATION

On ne peut plus échapper à la saturation d’informations qui nous envahissent jusque dans nos poches. Les désinformateurs professionnels que sont bon nombre de grands médias à la solde d’intérêts qui ne sont pas les nôtres savent très bien que le public n’a pas la possibilité de contrôler ce qui lui est affirmé.

Depuis quelques années l’hypnose a fait l’objet d’un curieux revirement de la part des médias. Autrefois rien que le mot faisait peur car on l’associait à la sorcellerie et à des pouvoirs surnaturels avec des possibilités diaboliques. Officiellement le corps médical et les scientifiques se moquaient de ce qu’ils qualifiaient de « charlatanisme ».

Et puis il a été reconnu que les qualités de l’hypnose étaient réelles et très utiles en de multiples domaines. Le grand public en a eu connaissance et la demande s’est développée… Il y avait là une clientèle en puissance. Alors des médecins n’ont plus caché leur attirance vers l’hypnose.

Nous vivons un revirement semblable à celui qui s’est manifesté pour l’homéopathie et l’acuponcture.

L’homéopathie, dont le principe n’est pas accepté car non scientifiquement prouvé, a été rejetée jusqu’au moment où la demande en a fait une méthode pouvant être lucrative. Alors des médecins sont devenus homéopathes ; et maintenant il est interdit de pratiquer cette méthode sans être médecin.

Ce fut aussi le cas de l’acupuncture. Pensez-donc, planter une aiguille sur un orteil pour soigner un mal de tête ! Que de moqueries et d’insultes ! Mais confronté aux résultats, le public a été en demande en de plus en plus grand nombre. A nouveau le corps médical a changé d’opinion et a récupéré l’acupuncture à tel point qu’il est interdit de la pratiquer sans être médecin.

Se précipitant pour se placer avant que la « médecine officielle » s’empare de l’hypnose en exclusivité, des « formateurs » se manifestent et proposent d’enseigner une méthode qu’ils ont découverte récemment. Des propositions affluent, notamment sur internet, qui laissent croire qu’il est possible de se former en quelques jours.

Conscients de ces intoxications médiatiques et des dangers réels que présente un hypnotiseur incompétent, j’ai écrit avec Kamina Brochka un livre qui fait état de notre expérience de plusieurs dizaines d’années dans le domaine des états hypnotiques : « TOUTE LA VERITE SUR L’HYPNOSE ». Il est publié par les éditions Trajectoire.

 

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Toutes les personnes qui ont abordé les états hypnotiques dans nos stages de sophromagnétisme peuvent témoigner des résultats qu’ils ont obtenus et qu’ils ont observé.

L’hypnose n’est pas un jeu ou un divertissement de société. Elle offre des possibilités irremplaçables pour l’évolution psychique et physique des personnes qui en bénéficient. Mais elle possède aussi une ambivalence qui exige qu’elle soit pratiquée exclusivement par des personnes compétentes, ce qui n’apparaît pas souvent dans des organisations (même officielles) qui la connaissent mal.

Celui qui veut apporter son aide aux autres en utilisant l’hypnose doit non seulement en connaître les techniques spécifiques, mais aussi savoir formuler et induire des suggestions appropriées à chaque cas, savoir interpréter les déclarations formulées par les personnes en état d’hypnose, savoir dialoguer utilement avec l’hypnotisé, avoir une bonne connaissance du symbolisme et du « langage des oiseaux » et être préparé méthodiquement pour agir avec compétence, prudence et lucidité. Tout cela ne s’improvise pas…