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17 septembre 2013

interview de Charly Samson

17 Septembre Dès 21h :
Charly Samson vous parlera des contacts avec l'au-délà vus par la Science.

sur la WEBRADIO

http://www.bob-toutelaverite.fr/

 

Le Jeudi 3 Octobre 2013,

 une autre émission sera prévue sur cette même radio et aura pour sujet
"Le Sophromagnétisme".

08 septembre 2013

DE QUOI JE ME MÊLE ?

 

   Il est des moments où le silence devient lâcheté et entraîne un sentiment de mauvaise conscience. Aujourd’hui je ne peux plus me taire ; même si je sais que mes paroles seront étouffées avant d’être entendus, les médias réservant leurs espaces à des professionnels bien placés en politique, dans le sport ou dans le spectacle.

 

   Nos énarques qui feignent de détenir la vérité  n’y voient-ils pas plus loin que le bout de leur nez ? Ils n’ont pas retenu la leçon des « armes de destruction massives » de l’Irak, qui n’existaient que dans le cerveau perturbé et machiavélique du président des USA. Une coalition de « va-t-en guerre » a détruit un pays soumis à la terrible dictature d’un chef d’Etat qui cependant laissait au peuple quelques libertés, notamment dans le domaine des religions. Aujourd’hui ce pays qui, par la grâce des « gendarmes de la liberté », a connu des massacres et de vraies destructions massives, est soumis à une loi de religion et a perdu une grande partie  des richesses économiques de son pétrole…

 

   Les héros de la libération des opprimés se sont ensuite intéressés à la Lybie, autre lourde dictature qui tolérait quelques libertés. Avec des arguments justifiés de protection de populations civiles le tyran a été abattu, au sens propre du terme. Ses opposants, que nos valeureux stratèges avaient armés, ont  été placés au pouvoir ; ce qui leur a permis de décréter très vite la loi islamique. Quant à leurs armes, elles circulent entre toutes sortes de mains de l’Algérie au Mali et jusqu’en Syrie.

 

   Et voici que les « va-t-en guerre » avides de gloire et de victoires nous refont le coup des armes de destructions massives. Cette fois ils décident qu’on peut tuer de multiples façons ; mais pas avec des gaz chimiques. Ces tragiques guignols nous prennent pour des demeurés quand ils envoient des experts sur place pour déterminer si ces gaz ont été utilisés et par qui, et que dans le même temps ils veulent déclencher un conflit armé sans attendre le résultat de leurs propres expertises. La population de la Syrie est prise en otage par des puissants qui se plaisent à jouer à la guéguerre. Certains pays arment les soldats du gouvernement tandis que d’autres - encore une fois – arment les rebelles sans trop se soucier des véritables intentions de certains d’entre eux ! …

 

   « Qui sème le vent risque de récolter la tempête ! » L’hypocrisie internationale mène le monde avec de belles phrases et de funestes intentions cachées. La main sur le cœur, on invoque la démocratie, mais on se passe de l’opinion des peuples lorsque des intérêts qui ne nous concernent pas déclenchent des motivations dangereuses. 

 

   SI nos valeureux guerriers de papier veulent secourir des populations en danger, ils ont l’embarras du choix sur les cinq continents. Ils sont restés silencieux lors des massacres du Darfour ; et ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. Que font-ils pour ces peuples qui vivent sur des iles qui vont bientôt disparaître par la faute de notre noble civilisation ?  Que font-ils pour assainir la nourriture des populations dans le monde qui, par la pollution, les pesticides et les multiples magouilles des financiers, des agro-alimentaires et autres empoisonneurs, se trouvent confrontés à des dangers irréversibles ?

 

   De quel droit divin, ou diabolique, des chefs d’Etat décrètent-ils comment il est permis de tuer ? Ils viennent de décider que les gaz ne sont pas permis alors que ces mêmes justiciers ne se sont pas privés d’utiliser des bombes au napalm et au phosphore, ainsi que des défoliants qui ont ravagé des régions entières en Asie, pour plusieurs générations. Les dégâts qu’ils ont causés ne sont pas inférieurs à ce que l’on constate aujourd’hui. Ces libérateurs ont bombardé ainsi Cologne, Düsseldorf et d’autres grandes villes. J’ai recueilli des témoignages de soldats français qui ont parcouru en 1.945 ces sinistres champs de ruines…

 

   Et les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki avec des bombes atomiques ! Elles ont tué des centaines de milliers de gens qui n’étaient pas des combattants ! Etait-ce une gloire militaire ou un crime de guerre, ou pire encore, un crime contre l’humanité pour lequel il n’y a pas de prescription ?  On sait maintenant que le Japon était déjà prêt à capituler et que ces massacres n’ont pas écourté la durée de la guerre… Les puissants de l’époque étaient-ils si impatients d’essayer leurs joujoux en temps réel ? Ce jour-là, ils ont franchi une sinistre « ligne rouge » … ce qui leur a valu quelques décorations…

 

   Ces réflexions mériteraient d’être développées ; ce que je ferai peut-être, mais ailleurs que sur un blog… En attendant je souhaite que ceux qui liront ces lignes les diffusent le plus possible. Ils pourront ainsi offrir des arguments à tous les prisonniers des désinformations enveloppées dans une toile pire que celles que tissent les araignées les plus venimeuses.

 

 

  Si des médias veulent reproduire ces lignes qu’ils le fassent, je les en remercie. 

 

   Je sais que je me mêle d’évènements pour lesquels on ne m’a pas consulté.  Pareil à Flambeau d’Edmond Rostand, je suis un obscur, un sans grade. Mais je revendique le droit d’exprimer mes pensées qui ne sont pas le support d’un quelconque intérêt personnel.

   Notre époque est saturée de slogans et de déclarations d’allure humanitaire diffusés par des gens qui restent au service de la force ; d’une force qui ne connaît pas l’honneur. Autrefois des ennemis se regardaient dans les yeux, ils luttaient face à face avec des codes d’honneur qui aujourd’hui nous font sourire. Le tueur voyait sa victime. Les temps ont changé jusqu’aux drones qui permettent des assassinats politique ciblés alors que le tireur est confortablement installé, sans aucun risque, à des milliers de kilomètres.

   Ne rêvons quand même pas d’une arène qui remplacerait les futiles tables rondes des réunions internationales. Ils n’auraient pas fière mine tous ces guerriers en paroles s’ils devaient réellement s’affronter en responsables des dangers que génèrent leurs comportements. Feraient-ils encore des démonstrations de leurs muscles et de leurs mouvements de mentons quand les risques les concerneraient personnellement ?

   Il est facile de parler de gloire et d’honneur en se réservant les décisions d’envoyer se battre ceux qui de tout temps sont manipulés par des personnages de comédie, dont parfois l’histoire honore tout de même la mémoire…

 

 

                             

 

 

                                                                                                          Charly Samson

 

7 septembre 2.013

 

29 août 2013

STAGE DE SOPHROMAGNETISME

 Il n’est pas trop tard pour vous inscrire au prochain stage de

 MAGNETISME ET SOPHROMAGNETISME 
 qui aura lieu à Lattes (proche banlieue de Montpellier)

 les 20.21.22 septembre, 18.19.20 octobre,

 15.16.17 novembre 2013 – 1 stage en 3 week-ends.

 Stage animé par CHARLY SAMSOM avec la participation de KAMINA BROCHKA
 Renseignements sur le site de l’Université du temps Présent

 

                     http://www.utp-montpellier-lattes.com

                        ou à l’Université du Temps Présent

                        9 rue Lapérouse – 34970  Lattes Tél : 04.67.64.74.49

11 août 2013

DE LA MEUTE AU TERRITOIRE

 

   Une belle soirée d’été nous invite à profiter de ces instants où le soleil semble se cacher pour que nous puissions apprécier l’air plus frais et les parfums subtils que nous offre la nature. De grands arbres, un vaste bassin avec ses poissons paresseux, de petites constructions en bois et leurs passages au bord de l’eau, une ambiance de paysage asiatique qui invite au calme, à la rêverie et à la convivialité.

 

   Ils ont consacré beaucoup de temps à l’organisation d’un repas associatif dans ce cadre exceptionnel, ces courageux bénévoles. Ils reçoivent les participants avec une gentillesse qui révèle leur authentique désir d’être agréables à tous. Nous sommes parmi les premiers arrivés, car nous ne connaissions pas ce lieu bien caché dans la montagne où l’on n’accède que par des chemins qui n’en finissent pas. Le paysage est exceptionnel et encore différent dans cette région aux multiples visages. Je pense furtivement à l’enthousiasme de Joseph Delteil dans son ouvrage « La belle Aude ». Il  n’a pas connu cet espace bien aménagé ; et je le regrette pour lui.

 

   Sous un abri léger mais efficace pour se protéger d’un éventuel orage, trois tables ont été dressées parallèlement pour accueillir environ quarante personnes. Il y aura les retrouvailles de ceux qui ne se rencontrent qu’une ou deux fois par an et la découverte de ceux que le hasard placera à la même table. Nous apprécions calmement le lieu et nous échangeons quelques impressions avec de vieilles connaissances. Pendant ce temps de petits groupes de convives nous rejoignent et les organisateurs nous proposent de nous installer pour le repas.

 

   Quelques personnes occupent presque toutes les places d’une table, tandis que nous savons que les organisateurs prendront place à une autre table. Par discrétion, nous ne nous sommes pas précipités pour marquer nos places. Mais la table centrale présente une amusante collection de vestes, de foulards, de sacs et de chapeaux de ceux qui ont accaparé toutes les places avant de se rendre au comptoir où un apéritif est servi. En bout de table, il ne reste que deux petites places, apparemment libres.

 

   Sans nous précipiter nous nous apprêtons à nous asseoir quand surgit un cerbère qui nous ordonne avec autorité de ne pas occuper ces places qui sont réservées. Nous observons cette maîtresse femme bien campée devant nous qui nous aboie que toute la table est réservée par un groupe dont les membres ne veulent pas se séparer. Sèchement elle nous dit d’aller nous installer ailleurs. Quand nous lui faisons remarquer qu’il ne reste plus d’autres places, elle nous dit de nous débrouiller et reste figée devant nous. Nous avons peine à ne pas rire devant le tableau pitoyable de  cette mégère hostile, seule à défendre un territoire dont les autres membres de son groupe ne s’occupent pas.

 

   Dans cette indifférence, il est parfois bon de feindre la colère. Nous avons affirmé  notre volonté de nous installer à ces places, sans déclencher d’autres propos que « Allez vous installer ailleurs ! » Bonsoir l’éloquence… Nous lui demandons si cela ne la dérange pas que nous partions ; sans obtenir de réponse. Elle est devant nous immobile, le regard perdu… Nos amis organisateurs nous proposent de les rejoindre à leur table tandis que le groupe au grand complet envahit « son territoire », feignant de n’avoir rien entendu et de ne pas avoir remarqué notre présence. Ah ! la belle hypocrisie !

 

   La meute a pris place sous la protection de son mâle dominant. En l’occurrence, il s’agit d’une femme ; mais à notre époque d’égalité des sexes… Ce mâle dominant nous a offert sa féminité et sa grâce de bouledogue. Il a agi dans le comportement habituel de tous les « cabots », qu’ils soient chiens de salon ou chiens de guerre avec une tendance vers la deuxième catégorie.

 

   Je m’amuse à regarder cette meute s’installer aux places réservées et bien gardées. Et s’ils avaient poursuivi leur rituel ? …  Je les imagine tous, l’un après l’autre, tournant autour de la table et levant consciencieusement la patte pour bien marquer leur territoire. Maintenant ils attendent leur pâtée, car ils sont là pour bouffer et pas pour s’intéresser aux personnes assises dans le même espace. Aucun contact ; même pas un regard. Quand deux musiciens s’efforceront de créer une ambiance conviviale, ils participeront, à leur façon. Ils taperont dans leurs mains. C’est probablement tout ce qu’ils savent faire en commun ; et pas toujours dans le rythme. Ils ont vu ça à la télévision et ils doivent comprendre que « ça fait tendance ».

 

   Même en leur tournant le dos, de ma place je les imagine encore dans des situations canines que je n’ose pas décrire. Le mâle dominant a cru me dominer, mais c’est à ses dépens que je m’amuse bien ; tant pis pour sa meute.

 

   Et puis les associations d’idées interviennent, se succèdent et se mélangent pour aboutir à de curieuses réflexions. Chez les humains, un mâle dominant peut être grotesque et ridicule ; mais il peut aussi être dangereux s’il est porté par des meutes disciplinées qu’il sait galvaniser. Il arrive que des toutous excédés par l’esprit d’indépendance de leurs contemporains hors meutes appellent de leurs vœux le mâle dominant providentiel, celui qui fera régner l’ordre et mettra tous ces individus au pas. Qui cherche trouve. Et la marche au pas, avec des uniformes pour se différencier des autres, se transforme souvent en une course vers des tragédies dont l’Histoire nous rappelle les terribles évènements… Comment du banal exemple d’un repas peut-on finir par raviver le souvenir des fantastiques conflits engendrés par l’apparente banalité des idéaux et des comportements de mâles dominants ?

 

 

   Ici, dans cette région à la fois douce et rugueuse, un mâle dominant, qui pourtant fut canonisé, a créé une meute enragée dont il n’a pu freiner les élans criminels. Les cicatrices en sont toujours visibles. Il est dit que l’homme ne maîtrise jamais l’égregore qu’il a créé. Emportée par leur frénésie de meurtres, aidée par des intérêts qui n’avaient rien de spirituel, cette sinistre meute se donnait pour nom « les chiens de Dieu ». Pendant des siècles ceux qui n’acceptaient pas cette loi de la meute et du territoire ont vécu dans la peur, le feu et le sang, dans l’absence de liberté et de dignité. Ils étaient étouffés par de sinistres aboiements. Quand ils leur échappaient, ils respiraient difficilement. Ils vivaient dans la crainte des bûchers ; toujours dans l’inquisition…

 

 

   C’est du passé lointain. Mais les tragédies se sont renouvelées, pour d’autres idéaux. S’il est vrai que l’Histoire nous impose des cycles, nous devons observer prudemment les prémices de nos lendemains…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Charly SAMSON

 

11 juillet 2.013