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25 août 2015

Conférence et dédicace

Mardi 25 août à 20h50 :

Emission télévisée sur votre ordinateur :

Interview de CHARLY SAMSON et débat

autour de son nouveau livre

« Les hauts lieux cathares ».

Lien pour voir « Salamandre TV » :

http://www.salamandre-tv.net/agenda/77.html

 

Samedi 29 août de 14h à 18 h :
à Carcassonne – Espace culturel Leclerc.

Dédicace par l’auteur du livre

« Les hauts lieux cathares »


Le mercredi 14 octobre à 19h,

à Montpellier (Lattes-Maurin) – Mas de Saporta

l’association « Tradition et Progrès » organise

une conférence – repas – débat

animée par Charly Samson

autour de son nouveau livre

« Les hauts lieux cathares »

 

 

 

07 août 2015

COMMEMORATION - 13 -

 

Nous avons remonté le temps jusqu’à la date 1.215 qui devrait être commémorée pour honorer le souvenir de ceux qui ont défendu des valeurs dont notre pays se réclame aujourd’hui.

Si vous considérez comme moi que ces valeurs ne doivent pas rester des devises de propagande à l’usage des politiciens de tout bord qui les utilisent sans les respecter, vous aurez sans doute le désir de mieux connaître cette civilisation occitane qui les a vécues. Elle a été ruinée, mais ses ruines sont devenues des « hauts lieux » que le tourisme exploite sous l’appellation de « pays cathare ». Toutes ces cicatrices d’un passé qui paraît lointain sont des « vestiges actifs de forces intemporelles » Ils vous invitent à communier avec leurs vibrations présentes dans les ruines des châteaux, dans les grottes et dans tous les lieux qui ont subi la barbarie d’un génocide oublié.

J’ai commémoré à ma façon les sept siècles de ces évènements en écrivant un livre que viennent de publier les éditions Trajectoire sous le titre :

« LES HAUTS  LIEUX CATHARES »

 

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LES HAUTS-LIEUX CATHARES

4e de couverture

Au cœur du moyen-âge quand les peuples honoraient les vertus guerrières et l’esprit de conquête, une civilisation paisible s’est épanouie au sud de la Loire. Dans cette vaste région appelée Occitanie, la population n’était pas soumise aux exigences des seigneurs qui régnaient sur la société féodale. Du Xe au XIVe siècle, la féodalité est gouvernée par la noblesse militaire qui possède les terres tandis que les paysans asservis doivent se soumettre aux lois intolérantes de la foi religieuse définie par l’Eglise de Rome.

Au sud de la Loire, de nobles aspirations sont vécues dans le quotidien. La LIBERTE est la réalité d’une société ouverte où une bourgeoisie importante favorise le commerce des idées autant que celui des marchandises. Des villes nombreuses et riches sont gouvernées par des capitouls ou des consuls. Les juifs pratiquent leur religion est ont accès aux fonctions publiques. L’EGALITE rend peu apparentes les différences sociales dans un large esprit de tolérance. Les femmes ne sont pas au service des hommes ; elles administrent leurs biens et participent à la vie publique. La FRATERNITE s’inscrit dans le vécu au-delà de la tolérance. Les cours d’amour et la poésie des troubadours ont instauré un véritable culte de la femme.

La richesse de cette région excitait la convoitise des « barons du nord ». Au sud, l’Eglise Catholique est de plus en plus impopulaire. Son haut clergé constitue la seule puissance féodale. Il est souvent composé d’étrangers insolents qui vivent dans le luxe et affichent des mœurs corrompues. Cette situation favorise la propagation des idées nouvelles de la religion que les cathares vivent modestement en ne possédant pas de biens personnels. Défendre la religion catholique est le prétexte des guerriers du nord pour envahir l’Occitanie et s’approprier les biens de cette terre qu’ils appellent « le pays de cocagne ». Une organisation guerrière composée d’ambitieux intrigants et cupides s’oppose à une population qui vivait dans la quiétude que chantait la poésie des troubadours.

Les cathares et leurs sympathisants sont exterminés par les envahisseurs et par leurs complices de la « sainte inquisition ». La population tente de les protéger et les seigneurs les abritent dans leurs châteaux. Mais les actes de barbarie se multiplient et le génocide n’épargne rien. Les châteaux sont détruits et les seigneurs dépossédés ou exécutés. Des bûchers brûlent des milliers de braves gens au nom de celui qui avait dit : »Aimez-vous les uns les autres ».

Alors, une chape de plomb s’abat sur l’Occitanie. Cette civilisation qui annonçait la Renaissance et des prémices de démocratie a été sauvagement anéantie. Il en reste des vestiges qui nous interpellent… Aujourd’hui, comme les bûchers, les haines se sont éteintes... La terrible tragédie n’a laissé que des murailles déchiquetées sur les lieux qui abritèrent des cathares. Ce qu’elles évoquent et ce qu’elles représentent nous offrent une dimension qui est celle des Hauts-Lieux. Les épisodes de cette barbarie les ont créés dans chaque château, dans chaque village, dans chaque grotte et ailleurs. Ils ont transcendé la beauté de paysages magnifiques au-delà de leurs qualités touristiques. En ressentir les sublimes vibrations humaines et spirituelles, c’est communier avec la mémoire intemporelle d’une époque qui vécut des valeurs que notre siècle affiche sans trop les mettre en application ; c’est prendre conscience de l’ambivalence des humains capables du meilleur et du pire, et de masquer hypocritement leurs réelles motivations.

Ce livre a pour but d’éclairer des réalités qui furent manipulées. Il faut voir, il faut approcher et toucher ces sublimes vestiges pour ressentir leur rayonnement. Les vibrations de ces hauts lieux communient avec les nôtres dans une interdépendance hors du temps. Elles éternisent l’empreinte d’actes de barbarie dont ne s’est pas débarrassée l’espèce humaine qui ne parvient pas à répandre sur sa planète les vertus d’amour qui caractérisaient les peuples de cette région où vécurent les derniers cathares.

26 juillet 2015

COMMEMORATIONS - 11 -

 

En allant vers 1.215

Cette défense de la chrétienté créée par celui qui a dit : « Aimez-vous les uns les autres » débute par un terrible massacre le 21 juillet 1.209 ; un authentique génocide.

La prise de Béziers par les croisés est l’un des actes de barbarie des plus terribles de notre Histoire. Les envahisseurs tuent tous les gens qu’ils rencontrent quel que soit l’âge ou le sexe ; c’est une frénésie du meurtre. Les livres qui racontent ce massacre indiquent tous qu’aux soldats qui demandent comment reconnaître les catholiques et les hérétiques, leur chef Arnaud Amaury aurait répondu : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. » Paroles effroyables. Sont-elles historiques ou légendaires ? Ce qui est certain, c’est qu’elles ont été rigoureusement appliquées. Les cathares n’étaient pas nombreux dans la ville, mais c’est toute la population qui a été sauvagement massacrée. Les vestiges historiques et archéologiques en font foi ; il y eut des milliers de morts. Cependant les historiens que j’ai déjà cités commentent ainsi cet évènement : « Mais le fameux mot du légat : Tuez-les tous Dieu reconnaîtra les siens, comme la plupart des mots historiques, n’a jamais été prononcé. » Voilà une affirmation sans fondement qui tend à minimiser la responsabilité des chefs de cette croisade, responsables de génocides.

Aujourd’hui, la négation d’un génocide est un délit

et il n’y a pas de prescription.

Nous pouvons affirmer que la conquête de l’Occitanie

fut un immense génocide

qui s’est étalé sur plusieurs dizaines d’années.

Il a été organisé par la papauté et la royauté française. Leurs complices, les barons du nord, ont ainsi pu s’approprier les terres qu’ils convoitaient, avec la bénédiction du Vatican. Le roi de France a pu préparer l’annexion de territoires comme le Languedoc qui faisait partie du royaume d’Aragon. Il lui suffisait « d’arranger quelques mariages » pour que les héritages reviennent à la couronne de France.

Béziers fut le premier massacre de la terrible croisade. Il fut suivi de beaucoup d’autres L’Histoire les a volontairement occultés alors qu’il serait ustifié de commémorer par un deuil national cette journée du 21 juillet.

 

 

17 juillet 2015

COMMEMORATIONS - 10 -

1.215 et plus

C’est tout le siècle qui mériterait de solennelles commémorations.

Elles rappelleraient les souffrances d’un peuple pacifique qui a été massacré et asservi et dont l’Histoire officielle a occulté la mémoire.

Premières années du siècle. Les guerriers rassemblés au nord de la Loire convoitent les richesses des terres du sud. Ils attendent de trouver un prétexte pour se les approprier, sachant que ces populations vivent une civilisation bourgeoise qui ne célèbre pas les vertus guerrières. L’Occitanie vit dans le quotidien la réalité de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité et pratique le commerce des idées autant que des marchandises.

Janvier 1.208. Alors que le pouvoir de l’Eglise de Rome combat des opposants qui pratiquent la foi chrétienne dans une pureté qu’elle a oubliée, un prétexte est offert aux prédateurs venant du nord. Ils vont pouvoir prétendre défendre la chrétienté contre la religion des cathares qu’ils qualifient d’hérétiques.

J’ai consulté une collection dont le titre est « Histoire de la France et des français au jour le jour», éditée en 1.970 par les éditions Robert Laffont. Les coauteurs en sont André Castelot, Alain Decaux, Marcel Julian et Jacques Devron. Voici comment est présenté cet évènement. « Un écuyer du comte de Toulouse assassine le légat du pape dans une hôtellerie des bords du Rhône. » Le pape Innocent III écrit au roi de France Philippe Auguste : « Certainsindices nous font penser que le comte de Toulouse est responsable de la mort de ce saint homme… Aussi nous délions de leur serment tous ceux qui lui ont fait hommage. Tous les catholiques ont la permission non seulement de poursuivre sa personne, mais encore d’accaparer et de garder ses domaines. » Cette réaction, intéressée matériellement, ne convient pas au roi, tout aussi intéressé, qui lui répond : « Le seigneur pape n’a pas le droit de confisquer les domaines de mon feudataire… »

Bien que catholique, le comte de Toulouse protégeait les cathares sur ses terres convoitées par les barons du nord, le pape et le roi de France.

Comment des historiens d’aujourd’hui peuvent-ils affirmer qu’un écuyer du comte a assassiné le légat du pape, alors que le rusé pape Alexandre III avoue que « quelques indices lui font penser que… » ?

Voici comment cet évènement a été relaté depuis qu’il s’est produit : « Le carrosse de Pierre de Castelnau atteint le Rhône. Sur l’autre rive, il va se trouver en Provence sur un territoire qui n’appartient pas au comte de Toulouse. Tout à coup, un cavalier surgit. Il brandit une épée et frappe le prélat qui s’écroule mortellement atteint. » Il a toujours été précisé que l’action a été très rapide et que le cavalier a disparu immédiatement et n’a pas été retrouvé. Loin d’affirmer, il convient de se poser des questions : Qui est ce cavalier ? Qui a armé son bras ? Les languedociens et le comte de Toulouse n’avaient certainement pas intérêt à créer ce prétexte pour ceux qui voulaient les envahir ! Mais l’on peut se demander : A qui profite cet assassinat ? Qui a intérêt à faire éclater le conflit armé ? Evidemment nous pensons aux barons français massés au nord de la Loire… A moins que le très rusé pape Innocent III soit moins « innocent » que ce que l’indique son nom et qu’il ait trouvé une bonne raison pour accuser de sacrilège le comte de Toulouse. Il appelle alors à « la croisade ». Pour la première fois, une croisade va être entreprise contre un pays chrétien.

La croisade est organisée, et au mois de juin 1.209 c’est une armée estimée à vingt mille chevaliers et à plusieurs milliers de fantassins qui descend le long du Rhône et déferle sur le Languedoc.