20 octobre 2006
Des génocides oubliés
L’histoire est parsemée de génocides que leurs auteurs feignent d’oublier tandis que les victimes n’ont pas eu les moyens de demander réparation.
Aujourd’hui tout semble avoir changé et le précédent que nous connaissons nous permet de demander l’ouverture de dossiers concernant des génocides flagrants qui sont restés impunis et dont ceux qui en ont bénéficié – ou en bénéficient encore – se croient dans l’impunité. Non, le crime de génocide est imprescriptible et les Nations Unies sont devenues responsables des suites à donner.
Tout d’abord, une loi va-t-elle punir les négations de génocides ? Citons les cathares d’Occitanie et les Aztèque dans ce qui est devenu le Mexique.
Pour le premier, mes enseignants qui m’ont appris que Simon de Montfort était un homme respectable et que la Sainte Inquisition était une œuvre de charité, ont tous nié des génocides.
Quels députés, quels représentants de ces régions rappelleront les génocides perpétrés à Béziers et dans une grande partie du Sud de la Loire, pour exiger qu’il n’y ait plus de négation et que réparations soient entreprises ?
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19 octobre 2006
Le crime de génocide est imprescriptible
Que les arméniens qui sont devenus français se souviennent de la tragédie qu’ont connue leurs parents et grands parents et qu’ils insistent pour que le souvenir respectueux ne s’estompe pas, c’est une situation que nous devons tous accepter en y apportant notre aide. Pour eux ce fut un « génocide ». Ils l’ont vécu.
Le dictionnaire définit ainsi ce mot : « génocide : Extermination systématique d’un groupe humain, national, ethnique ou religieux. »
Le 9 décembre 1948, l’Assemblée générale de l’O.N.U. a considéré à l’unanimité que le génocide est un crime. En 1968, cette Assemblée générale a adopté une convention qui précise que ce crime est imprescriptible. Donc les tribunaux internationaux ne sont pas seulement en droit, mais doivent exiger des réparation pour ces « crimes contre l’humanité »… lorsqu’ils sont prouvés.
Ce sont des textes qui s’appliquent aujourd’hui à des événements qui se sont produits de 1915 à 1917.
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18 octobre 2006
La loi au secours de l’histoire !
Les historiens sont souvent divisés… selon leur appartenance philosophique, religieuse ou autres. Mais quand les politiques s’en mêlent ! … Nous savons que pendant des dizaines d’années les petits écoliers russes ont appris une histoire qui ressemble assez peu à la nôtre. Nous avons connu des manipulations semblables sous le règne de l’Etat Français … et même après ; mais nous atteignons aujourd’hui un autre genre de problème. Des gens opposés semblent être partiellement d’accord sur des faits en leur accordant cependant plus ou moins d’importance. Ce qui les divise le plus ce sont des mots. Ils semblent accepter le mot « massacre » et être divisés sur l’appellation de « génocide ». Les victimes de ces événements n’ont pas eu à choisir.
Que le souvenir de ces tragédies soit célébré et perpétue, c’est un devoir de mémoire qui en d’autres cas fait souvent défaut. Qu’une loi impose une appellation, c’est pour le moins curieux car d’autres « génocides » - plus ou moins reconnus – sont encore passés sous silence. Mais que la liberté nous soit ôtée quand il s’agit d’accepter ou de refuser la qualification de grands massacres du siècle dernier qui en a connu bien d’autres ; là c’est très grave et c’est une porte ouverte sur des limites que je vais m’empresser de souligner.
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17 octobre 2006
A la recherche de nos racines
nous découvrons que les événements sont différemment interprétés selon ceux qui les interprètent… et les énigmes ne sont jamais entièrement résolues. Les historiens ne prennent en compte que les éléments dont ils possèdent une preuve matérielle. Malheureusement les tortionnaires qui ont fait en grande partie notre passé ont oublié de signer leurs crimes. La douloureuse période 1940 – 1945 en fut un récent exemple.
Mon livre « Sites étranges et mystères dans le sud de la France » rassemble quelques uns de ces points d’interrogation que nous ne parvenons pas à effacer. Le même éditeur, « Les 3 Spirales », va publier dans quelques semaines un autre livre que j’ai écrit avec Jean Blum : « Rennes-le-Château, l’énigme résolue ? »
Tous ces mystères ont des points communs ; ils sont souvent liés les uns aux autres. Il y a pas mal de temps que nous les citons dans nos écrits qui jusqu’ici n’ont pas eu le solide appui dont a bénéficié récemment un roman qui ne révèle que des « secrets de polichinelle ».
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