Le Blog de Charly SAMSON

C’était il y a quelques mois. Un représentant d’une grand chaîne de télévision me téléphone pour me proposer de participer à une émission qu’il prépare sur le thème des maisons hantées. Il sait que je mes suis intéressé à ces phénomènes, particulièrement dans le cadre de la mémoire des cristaux contenus dans les vieilles pierres. Je lui confirme que j’ai étudié plusieurs maisons et lieux dits hantés et que je continue de m’y intéresser sur le terrain. Mes recherches en ce domaine ont été publiées dans plusieurs magazines et je peux en parler au cours de l’émission. Alors, le producteur de cette émission me précise qu’il ne souhaite pas avoir des commentaires sur les fantômes, mais qu’il veut présenter des éléments concrets… Comprenant son souci de montrer seulement du spectacle sensationnel aux téléspectateurs, je lui ai répondu : « Vous ne voulez tout de même pas que je vous emmène un fantôme dans ma valise ? »… Notre conversation en est restée là.

A la télévision, fictions et informations se mêlent sans que la différence soit toujours apparente. Le comportement des gens est différent en présence des caméras et bien des rencontres sont préparées et répétées pour être présentées comme étant authentiques. Il arrive même que des téléspectateurs soient représentés par des comédiens lors d’émissions à sensation.

En ce qui concerne les émissions relatives aux sciences dites parallèles, il semble que tout soit permis aux producteurs pour abuser de la crédulité du spectateur. C’est regrettable car une information saine et authentique les intéresserait tout autant, même si elle n’est pas aussi spectaculaire que leurs grotesques présentations. Souvenez-vous de cette émission où il fut présenté comme un cas d’expérience de parapsychologie un homme qui les yeux bandés se déplaçait en moto dans les rues d’une ville. Le présentateur indiquait avec beaucoup de sérieux que le motocycliste se projetait dans l’astral et qu’ainsi il n’avait pas besoin d’y voir pour conduire son véhicule !   Je me souviens du spectacle qu’offrait un grand illusionniste lyonnais dans les 1950. Avec sa troupe qui présentait des soirée de « grandes illusions », il organisait des tournées. Lorsqu’il présentait son spectacle dans une ville il reprenait la tradition des cirques d’antan qui faisaient défiler « une parade » dans les rues. Lui, il faisait annoncer qu’à une heure de grande circulation il traverserait la ville dans sa voiture avec ses yeux bandés en présence d’un huissier qui ensuite l’accompagnait dans ce déplacement. C’était remarquable, mais c’était loyalement présenté comme un spectacle de grande illusion… En ce qui concerne l’émission de télévision aux affirmations trompeuses, elle n’a sévi que quelques mois avant d’être heureusement supprimée.

Il est loin le temps où les non conformistes dont je fais partie pouvaient encore s’exprimer au moins dans leur région. Au début de la radio FR3 Languedoc-Roussillon, en collaboration avec mon ami Paul René Di Nitto, j’animais une émission hebdomadaire de 8 minutes qui avait pour sujet « Les Mystères de notre temps ». A la même époque j’ai eu l’opportunité de créer plusieurs séries (très libres) dans les « Radio Libres » C’était dans les années 1980. Ces radios associatives qui attiraient de plus en plus d’auditeurs, avant l’explosion de la télévision, furent vite étouffées pour des raisons strictement économiques. Malgré la majorité de bénévoles que nous étions pour les faire fonctionner, elles avaient besoin d’un peu d’argent. Il leur fut rapidement interdit de faire appel à des publicités locales ou régionales… les grands médias ne le supportaient pas et le propriétaire d’un grand quotidien de province était alors ministre d’état.

Le prétexte pour limiter le nombre des gênantes radio libres a été d’affirmer que la FM ne possédait pas suffisamment de longueurs d’ondes disponibles… ce qui n’a pas empêché de grands trust de s’y installer en ne réservant que quelques minutes d’informations aux animateurs locaux

Aujourd’hui des moyens techniques existent qui pourraient permettre l’éclosion, non plus de radios, mais de télévision locales ou associatives. Qu’on ne nous oppose pas le fait que les grandes chaînes disposent de moyens financiers qui assurent la qualité de leurs productions. Dans la plupart des cas cette qualité ne concerne que la forme… quant au contenu ?

J’ai vécu des expériences significatives qui concernent des domaines différents. Il peut s’agir des médecines alternatives, des sciences dites parallèles ou encore de l’histoire officielle, qu’elle soit actuelle ou antique. Les grands médias qui occultent volontairement les recherches et les avancées à propos de sujets qui risquent de « déranger les pouvoirs en place » ont-ils conscience de leur responsabilité ?  Laisser le grand public dans l’ignorance en perpétuant des idées quasi moyenâgeuses rend bien des gens vulnérables, alors qu’il suffirait de les informer pour éveiller en eux une lucidité qui serait une protection face à ceux qui abusent de leur naïveté.

Nous ne reviendrons pas sur le nuage de Tchernobyl qui s’était arrêté aux frontières de notre pays, sur certains abus financiers qui ont permis de vendre pendant des années des médicaments remboursés par la sécurité sociale pour déclarer ensuite qu’ils étaient inutiles ou même dangereux ! … Qui va rembourser ces détournements ?

Nous sommes nombreux à prêcher dans des déserts bien gardés. On nous laisse publier des ouvrages ; mais il est évident qu’ils atteignent en majorité des personnes déjà sensibilisées sur les sujets que nous traitons. Il en est de même pour les conférences, les stages et autres revues spécialisées.