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03 avril 2012

GENOCIDE = EXTERMINATION VOLONTAIRE D’UN GROUPE

 

 

  Les accusations de génocides doivent à mon sens être exemptes de toute manœuvre de récupération politicienne et électoraliste. La reconnaissance d’un génocide ne dépend pas de l’opinion du gouvernement d’un pays s’ingérant dans le passé d’un autre… car la réciprocité pourrait contenir autant d’accusations.

 

  IL convient tout d’abord d’accepter en commun la définition de ce mot terrible : le génocide. Selon les définitions données aux massacres les plus tragiques, nous sommes face à un cruel classement :

- « le crime de guerre ». C’est l’action de tuer en temps de guerre une ou plusieurs personnes qui ne sont  pas des combattants. C’est aussi la pratique de la torture.

- « le crime contre l’humanité ». a été condamné à l’unanimité par l’ONU. C’est une tuerie aveugle et organisée de populations ou d’innocents massacrés en grand nombre.

- «  le génocide ». C’est l’extermination systématique d’un groupe humain, national, ethnique ou religieux.

 

  Ces trois catégories n’ont jamais cessé d’être pratiquées par la plupart des pays qui se disent civilisés. Si les populations étaient informées des risques qu’elles encourent lors de tout conflit, en raison de la barbarie des gens en uniformes, elles auraient le désir de s’unir contre ceux qui déclenchent ces catastrophes. Mais la désinformation est toujours au premier plan malgré les progrès des communications.

 

   Notre XXème siècle a multiplié les génocides, et pas seulement lors de ses deux guerres mondiales. Mais celles-ci semblent en avoir adopté la tactique dans les deux camps.

- Exterminer une population à Oradour-sur-Glane est un génocide car c’est tout un groupe humain qui a été systématiquement massacré.

- Exterminer les populations de deux grandes villes du Japon par les bombes atomiques, le 6 août 1945 à Hiroshima et le 9 août 1945 à Nagazaki, est un double génocide qui tua plusieurs centaines de milliers d’habitants de ces villes : femmes, enfants, vieillards. De plus le sort des survivants fut pendant de longues années des maladies cruelles sur des terres irradiées et une pollution irréparable. Comme c’est souvent le cas, les auteurs de ces génocides furent décorés pour leur fait d’arme héroïque !  Les alliés savaient que l’empereur Hiro-Hito était prêt à capituler avant ces bombardements dont il avait été informé. Mais en face, les savants et les militaires voulaient « essayer en temps réel » leur nouvelle arme, la bombe atomique, sous le faux prétexte qu’elle réduirait la durée de la guerre…

- Dans les années 1943 et 1944 des villes d’Allemagne furent bombardées au « phosphore » ou au « Napalm »  en vue de l’extermination de leurs populations civiles. J’ai connu des anciens combattants français qui en 1945 ont découvert dans des caves à Dusseldorf, des familles entières complètement pétrifiées dans leur abri par ces terribles engins.

  La liste serait très longue de ces « exterminations systématiques de groupes humains ». et de ces stérilisation de territoires par des produits chimiques mortels comme ce fut le cas en Indochine.

  D’autres évènements sont à prendre en compte tout au long des siècles qui ont précédé notre époque. Ils méritent de ne pas sombrer dans l’oubli…

20 mars 2012

DE GENOCIDE EN GENOCIDE

 

   Faut-il que nous ayons la mémoire courte pour ne pas tenir compte des leçons de l’histoire, de ses massacres et de ses génocides

   Alors que le prétexte du « principe de précaution » est mis en avant pour se libérer de responsabilités plus ou moins lourdes, il n’intervient que très mollement lorsqu’il s’agit du danger nucléaire qui maintenant se disperse sur toute la planète Il est certain que les grandes puissances s’efforcent de limiter l’accès à la bombe atomique pour les pays qu’elles jugent dangereux ; comme si elles-mêmes ne l’étaient pas !

   Mais l’industrie du nucléaire présente plus de danger pour les pays qui accumulent les usines de production sur leur territoire que pour ceux qui craignent d’être victimes d’attaques nucléaires Avec cynisme on est protégé par « l’équilibre de la terreur », car personne n’est à l’abri d’éventuelles terribles représailles.

  

   Quels que soient les prétextes invoqués par ceux qui trouvent un intérêt à poursuivre cette fuite vers les catastrophes, rien ne peut justifier de prendre le risque de sacrifier plusieurs générations, si ce n’est la folie, la cupidité et l’égoïsme de ceux qui pensent pouvoir échapper aux irradiations pernicieuses, invisibles, mortelles et capables de polluer pour plusieurs siècles une grande partie de la planète. Ainsi des responsables qui se mobilisent contre des dictateurs pour punir leurs massacres, se préparent à laisser se déclencher des évènements bien plus tragiques qui pourront être qualifiés de génocides.

   Nous savons que ces gens-là ne voient les responsables de tueries que chez les autres. Sont-ils ignorants ou hypocrites ? Quand on se permet d’imposer à des populations la reconnaissance de génocides du passé, alors qu’on a les mêmes taches sur les mains, on se trouve mal placé pour donner des leçons. Il est évident que personne n’est dupe et que chacun soupçonne les arrières pensées politiques et électoralistes qui déterminent le choix d’un génocide ou d’un autre. Le cynisme fait exploiter les malheurs vécus par des populations. Dans ce vaste embarras du choix, pas question de tous les dénoncer.

   On a tenté de nous imposer la reconnaissance du « génocide de l’Arménie » et de sanctionner ceux qui ne se soumettraient pas à ce dictat. Qui peut s’arroger le droit de définir quel est le génocide qui doit être reconnu et ceux qui doivent être ignorés ?  Dans notre pays une telle manœuvre était absolument anticonstitutionnelle et les hautes autorités de la République ne l’ont pas acceptée. Ceux qui ont proposé cette loi sont-ils  des ignares ou des politiciens qui considèrent que les français sont des demeurés ?  Je ne me permets pas de porter un jugement sur le fond, car tout génocide quand il est prouvé est condamnable, mais sur la forme qui  est l’utilisation abusive de bons sentiments.

   Il y a beaucoup d’autres génocides tout aussi importants et toujours ignorés. Va-t-on condamner les naïfs qui souhaitent la reconnaissance de tous les génocides ?  Ce serait simple devoir de justice.  Mais qui va être reconnu capable de définir quels sont les massacres qui doivent être qualifiés de génocides ?  Nous savons que les historiens ne sont pas d’accord. Vont-ils avoir l’audace de répertorier les bons et les mauvais génocides ?

28 février 2012

"L'HOMME QUI VENDAIT DU VENT" fin

 

Comme il avait raison « l’homme qui vendait du vent » !
Nous en rencontrons de ces vendeurs de vent aux promesses alléchantes que ce soit en politique ou dans les promotions commerciales.
Ils distribuent allègrement des espoirs tendancieux qui cachent des menaces et des tragédies.
Ont-ils oublié les leçons d’une Histoire pourtant récente pour semer un vent capable de nous faire récolter de terribles tempêtes nucléaires ?
Ils n’ont pas le droit de jouer avec nos vies pour satisfaire des intérêts qui ne sont pas les nôtres !
Le pamphlet que je vous propose est un cri d’alarme que je souhaite partager avec tous ceux qui sont conscients d’un danger réel. Il n’est plus question de dire « si ça arrivait, mais :  Quand allons-nous subir ces désastres ? »

 

VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT

Vous, qui que vous soyez, vous n’avez pas le droit
D’hypothéquer nos vies pour votre gloriole,
De condamner à mort les naïfs qui vous croient
Lorsque vous les trompez par de belles paroles.

Depuis Hiroshima, depuis Nagasaki,
Nous savons ce que vaut l’énergie nucléaire.
Elle profite à quoi, elle profite à qui
En détruisant la vie dans des villes entières ?

Vous n’avez pas le droit, monarque ou président,
Chef d’Etat, dont les noms sont sortis de vos urnes,
Grand roi de « droit divin », orgueilleux prétendants,
De nous sacrifier pour vos rêves nocturnes.

Dans les folles idées de vos cerveaux branlants
Qui n’ont pour intérêt que votre pauvre gloire,
Nous ne pouvons trouver que l’avenir brûlant
De l’atome en folie qui construit notre histoire.

Menteurs, vous prétendez nous offrir le confort
D’une riche énergie pour nous indispensable.
Vos médias asservis le publient haut et fort.
Mais vous ne construisez que du feu sur du sable.

Vous n’avez pas le droit de nous faire courir
Les risques assassins d’un futur génocide.
Par votre volonté bien des gens vont mourir
Dans les folles douleurs de maladies perfides.

Tous vos fiers réacteurs un jour vont réagir
Et libérer la mort du fond de leurs entrailles.
Nous sommes conscients. Nous voudrions agir,
Mais subissons le joug de vos pouvoirs sans failles.

Alors que près de nous des peuples révoltés
Luttent pour conquérir une existence digne,
Pourquoi ne pas lutter pour la vie, la santé
Et l’avenir de tous, contre des chefs indignes ?

Vous n’avez pas le droit de maintenir sur nous
L’épée de Damoclès qui soudain va s’abattre.
Malgré vos garanties nous serons à genoux
Dans la faim et la soif au fond des eaux saumâtres.

Vos experts ont fixé notre calendrier :
Pour les plus exposés, c’est la mort immédiate,
Plus loin quelque sursis pour des morts à moitié,
Et puis d’affreux cancers à plus lointaine date.

C’est le seul avenir que vous nous promettez
Si vous n’arrêtez pas vos funestes centrales.
Qu’importe l’énergie si la vie vous ôtez,
Qu’importe le confort quand on est sous la dalle !

Vous n’avez pas le droit de tout sacrifier
Vous n’avez pas le droit ! Nos vies nous appartiennent !
A vos promesses nous ne pouvons nous fier.
Il est grand temps d’agir pour éviter la haine.

Si non, vous le savez, bien des calamités
Que vous aurez causées seront inéluctables.
Votre crime avéré contre l’humanité
Vous devrez le payer. Une fin misérable
Suivra le jugement. Désormais votre nom
Sera joint aux auteurs des plus affreux supplices,
Les noms des grands tyrans, ces tragiques démons
Que toujours et partout les survivants maudissent

13 février 2012

L’HOMME QUI VENDAIT DU VENT ( 3 )

 Il me parlait rarement de ses clients qu’il aimait ou dont il se moquait gentiment. On y trouvait des enfants, des poètes, des vieillards…
Mais il y avait surtout des politiciens de tous bords. Il lui arrivait de ne pas pouvoir satisfaire toutes les demandes. Nous nous amusions beaucoup de les voir acheter en même temps les mêmes vents pour les mêmes populations. Je crois que c’est en observant leurs imprudences qu’il avait trouvé le fameux proverbe : « Qui sème le vent récolte la tempête ».
Un soir, il n’est pas venu à notre rendez-vous.
Je l’ai attendu longtemps avec patience…
Le temps s’écoulait… il fallait que je rentre…
Mes parents allaient bientôt s’inquiéter. Ils ignoraient tout de ces étranges rencontres avec le marchand de vent. A sa demande, je n’en avais soufflé mot à personne ; par loyauté, mais aussi parce qu’il en aurait été informé très vite.
Tout était calme, trop calme…
Brusquement, dans un léger gémissement, un vent très doux, tendre et délicat a fait frémir mes cheveux.
J’ai tout de suite compris. C’était un signe et un adieu.
En levant les yeux, j’ai cru voir tout là-haut, au détour d’un nuage, une âme, son âme, emportée par le vent.

 

Charly Samson

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« D’ETRANGES CONTES HORS DU TEMPS »

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