Le Blog de Charly SAMSON

Il est bien vrai que « l’homme ne maîtrise pas l’énergie qu’il a créée. » 

Je n’imaginais pas une telle évolution il y a un peu plus de vingt ans lorsque je commençais à parler du résultat de mes recherches. Je le fis à un groupe de gens qui m’étaient proches. Je ne me rendais pas compte que nous nous unissions dans la même pensée, dans le même idéal, pour poursuivre avec les mêmes façons d’agir, un même but que peut-être d’autres poursuivraient à leur tour. Modestement, mais sûrement, c’était la naissance d’un égrégore.

Aujourd’hui je prends conscience de mes responsabilités que les évènements m’ont révélées. Je ne culpabilise pas, mais je sais que tout peut basculer dans un sens ou dans un autre. Par tempérament, je suis disposé à agir avec fermeté pour prévenir les possibles et probables inconvénients de l’évolution du sophromagnétisme.

Mais les années se sont écoulées et je ne puis que mettre en place les dispositions qu’appliqueront, en les faisant évoluer, ceux qui vont prendre en charge ces réelles responsabilités.

Je souhaite que leur action soit menée dans une franche et compétente collaboration, loin des rivalités mesquines que l’on rencontre ici ou là, loin des problèmes d’ego et d’intérêts personnels, dans l’esprit  de ce que doit être le sophromagnétisme pour que son égrégore perdure sans être dévoyé.

L’égrégore du sophromagnétisme sera ce qu’en feront les sophromagnétiseurs d’aujourd’hui et de demain.

  « Charly Samson au cours d’un stage de sophromagnétisme. »

A la lumière de certaines constatations, j’ai été amené à découvrir un lien entre l’égrégore et le sophromagnétisme.

Il a fallu que se manifestent des éléments que je n’avais pas prévus pour que je prenne conscience de mes responsabilités et que j’en vienne aujourd’hui à me poser quelques questions.

Tout d’abord, quelques « rapaces » ont tenté de récupérer le mot « sophromagnétisme ». C’est dès l’an 2000 que des sophromagnétiseurs qui venaient de créer leur association m’ont demandé de protéger le nom et ma méthode sophromagnétisme.

Ensuite il arriva que des gens qui avaient suivi mes cours les prennent pour base afin de faire n’importe quoi sous l’appellation de sophromagnétiseur. Encore une fois, ce sont les vrais sophromagnétiseurs, heureusement la majorité, qui ont demandé qu’un examen permette de déterminer qui pouvait pratiquer cette méthode. Ils estiment qu’une évaluation des compétences doit ensuite intervenir périodiquement. Ils savent comme moi que des personnes qui affichent ce titre risquent de se laisser entraîner vers des déviations inadmissibles.

Ainsi très rapidement l’égrégore du sophromagnétisme s’est mis en place sans faire de bruit, discrètement, mais dangereusement. Il confirme que les meilleures intentions peuvent tomber dans les mains de personnes prêtes à en trahir les fondements par incompétence, vanité et autres intentions  où pouvoir et intérêts sont au premier plan.

Durant des années je me suis intéressé aux sciences dites parallèles. J’ai remarqué que des méthodes qui  semblaient n’avoir aucun lien entre elles pouvaient être réunies par des voies parallèles longtemps insoupçonnées. J’ai constaté que le magnétisme traditionnel donnait d’excellents résultats depuis des siècles sur les affections du corps physiques. J’ai apprécié les bienfaits de la sophrologie qui, depuis « la sophrosyne » de Platon, interviennent heureusement dans les traitements d’affections psychiques.

J’ai puisé dans le savoir évident de civilisations antiques, dans les confirmations de nos sciences contemporaines et dans l’approfondissement du savoir-faire de gens que je pouvais observer. Je n’ai rien inventé, mais j’ai mis en place un « jeu de construction »  prenant naissance dans l’efficacité du magnétisme traditionnel pour la santé du corps et les méthodes naissantes de la sophrologie issue de l’hypnose, fille du magnétisme pour la santé de « l’âme ».

J’ai expérimenté mes nouvelles théories, pour passer du savoir à la connaissance. Convaincu de leur utilité, j’ai estimé qu’il pouvait être intéressant de les transmettre.

Ce fut d’abord parmi mes relations. Puis, le bouche à oreille aidant, j’ai mis n place une ébauche de pédagogie pour laquelle il fallait trouver une appellation. Quelques personnes me conseillaient de trouver un nom à consonance asiatique ou américaine ; ce qui d’après elles était plus commercial que le titre tout simple que j’avais trouvé : « sophromagnétisme ». Titre que j’ai adopté. 

J’en suis resté à ce mot que j’ai complété par trois petites phrases qui figurent sur la couverture du premier de mes livres qui a pour titre : « Guide pratique de Magnétisme et de Sophromagnétisme »

* « Mieux vivre et réussir » Il s’agit d’un travail sur soi et pour soi qu’il est possible ensuite de transmettre à d’autres. Le mot « réussir » n’implique pas l’idée d’une réussite matérielle.

* « Aider et soulager les autres » Réussir sa vie c’est « être bien dans sa peau » et capable d’aider les autres pour leur offrir ce bien être. Les soulager n’implique pas l’idée de se prétendre guérisseur. Les affections physiques dépendent souvent d’un mal être et de perturbations psychiques.

* « Imposer sa personnalité » Il est nécessaire de se positionner dans la société et de donner aux autres les moyens de le faire. S’imposer ne signifie pas dominer les autres, mais se faire respecter en les respectant.

Créer des égrégores dont la durée est limitée dans le temps est un exercice que j’utilise dans le cadre du sophromagnétisme. Cette méthode que j’ai créée il y a un peu plus de vingt ans permet d’aider et de soulager à distance. Lorsque plusieurs sophromagnétiseurs s’unissent pour une action commune, ils ont une même intention qui va se manifester à n’importe quelle distance.

 

( éditions Trajectoire)

Dans ce troisième livre que j’ai écrit sur ce sujet j’indique comment l’intention commune de plusieurs personnes réunies sur un même lieu, ou sur des lieux différents, permet à leur magnétisme d’agir efficacement et d’obtenir le résultat affirmé et visualisé. De multiples témoignages confirment que ces « égrégores » constituent une seule et puissante force qui se limite à l’intention exprimée.

Leur action n’est pas déclenchée pour durer, puisque le but bien défini ne se prolonge pas dans le temps.

Mais parfois ont risque d’être piégé par la survie d’un égrégore qui semble nous rappeler une phrase quelque peu menaçante : « L’homme ne maîtrise pas l’énergie qu’il a créée. »

J’en ai pris personnellement conscience récemment…