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26 mars 2010

L’ambivalence des égrégores

La puissance de l’égrégore peut se manifester dans le bon comme dans le mauvais.  Nous le constatons avec les religions.

La force de l’égrégore est utilisée dans le temps selon l’évolution des mentalités de ceux qui succèdent aux fondateurs.

Un proverbe affirme : « L’enfer est pavé de bonnes intentions. »  Les causes les plus nobles peuvent engendrer des égrégores porteurs de tragédies. Il en est ainsi de toutes les entreprise humaines. Par exemple, les trois mots : liberté, égalité, fraternité, ont été prétexte à la Terreur et le partage fraternel dans le communisme a permis sa récupération par de terribles dictatures.

Au XXe siècle, le nazisme, mis en place par un petit groupe, a ensanglanté quelques années plus tard une grande partie de la planète. Cet égrégore semble être entretenu encore aujourd’hui par des fanatiques qui le maintiennent en vie plus ou moins secrètement pour qu’il puisse renaître de ses cendres.

D’autres égrégores ont évolué positivement. Citons le mouvement « Emmaüs » de l’abbé Pierre et les « Restaurants du Cœur » de Coluche. … Et il y en a heureusement beaucoup d’autres.

Dans la catégorie d’égrégores qui paraissent stupides, mais n’en sont pas moins dangereux, nous trouvons les passions hors normes des « supporters » dans le monde des sports.

En fait, toute association, qu’elle soit philosophique, humaniste, politique, économique, culturelle ou autre, lance vers le futur l’égrégore de son idéal.

Certains égrégores sont limités dans le temps, faute d’être maintenus en activité.

D’autres vivront sans qu’il soit possible de déterminer leurs aboutissements…

18 mars 2010

L’égrégore, un être collectif

Dans ses manifestations, l’égrégore peut être considéré comme un être collectif qui peut acquérir une existence autonome.

Vers la fin du XIXe siècle, Phaneg disciple et ami de Papus a écrit : « Si quelques personnes se réunissent en un endroit en émettant des vibrations fortes et identiques, par des pensées de même nature, un être véritable prendra vie et sera animé d’une force, bonne ou mauvaise, selon le genre de pensées émises. D’abord faible et incapable d’activité, prêt à se dissoudre s’il est abandonné, cet être collectif se précise à mesure que les réunions augmentent, sa forme devient de plus en plus nette, et il acquiert une possibilité d’action de plus en plus grande. »

Au XXe siècle, Robert Ambelain a précisé cette définition : « Les égrégores sont des créatures psychiques artificielles créées par la pensée unanime d’une réunion d’individualités dynamisées et entretenues en vie par des rites, voire des sacrifices, et qui acquièrent une puissance occulte d’action en rapport avec celle des impulsions qui sont suggérées par leurs animateurs. »

L’égrégore n’est pas matériellement visible, ce qui le rend plus efficace.

Toutes les religions ont une origine égrégorienne. Jésus lui-même a donné la recette pour créer un égrégore en disant : « Là où deux ou trois seront réunis en mon nom, je serai au milieu d’eux. » A partir de cette indication formulée par celui dont l’idéal était :   « Aimez-vous, les uns les autres. », des gens se sont réunis et ont entretenu des rituels. Devenus de plus en plus nombreux, ils ont développé un égrégore de puissance qui leur a fait créer l’inquisition et brûler sur des bûchers des milliers d’innocents.