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21 octobre 2006

Que les politiques affichent clairement ce qu’ils en pensent… avant d’agir

Nous, enfants d’Occitanie, héritiers de braves gens qui furent les victimes d’un génocide sous prétexte de religion alors qu’il ne s’agissait que de cupidité, nous demandons l’application des décisions de 1948 et 1968. Que ceux qui se sont mobilisés pour l’Arménie, ainsi que tous les autres, aient le courage de demander que soit reconnu le génocide dont a été victime le peuple occitan. Que sa négation ne soit plus permise et que des réparations soient décidées et exigées, sans que soient invoquées des arrières pensées politiques ou de séparatisme. Ne faites pas de procès d’intention pour noyer le poisson.

Faudrait-il que nous placions côte à côte les photos des silhouettes à l’allure de squelettes des fiers châteaux des troubadours du moyen-âge et les luxueux châteaux des bords de Loire construits par les descendants des envahisseurs qui ont conquis le sud, pour appuyer cette revendication ?

Avant que débute la période électorale en vue des élections législatives nos candidats députés ont un devoir de mémoire en ce qui concerne des « génocides », puisque ces problèmes semblent les préoccuper…

Qui répondra à cet appel ?

10:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

20 octobre 2006

Des génocides oubliés

L’histoire est parsemée de génocides que leurs auteurs feignent d’oublier tandis que les victimes n’ont pas eu les moyens de demander réparation.

Aujourd’hui tout semble avoir changé et le précédent que nous connaissons nous permet de demander l’ouverture de dossiers concernant des génocides flagrants qui sont restés impunis et dont ceux qui en ont bénéficié – ou en bénéficient encore – se croient dans l’impunité. Non, le crime de génocide est imprescriptible et les Nations Unies sont devenues responsables des suites à donner.

Tout d’abord, une loi va-t-elle punir les négations de génocides ?  Citons les cathares d’Occitanie et les Aztèque dans ce qui est devenu le Mexique.

Pour le premier, mes enseignants qui m’ont appris que Simon de Montfort était un homme respectable et que la Sainte Inquisition était une œuvre de charité, ont tous nié des génocides.

Quels députés, quels représentants de ces régions rappelleront les génocides perpétrés à Béziers et dans une grande partie du Sud de la Loire, pour exiger qu’il n’y ait plus de négation et que réparations soient entreprises ?

09:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

19 octobre 2006

Le crime de génocide est imprescriptible

Que les arméniens qui sont devenus français se souviennent de la tragédie qu’ont connue leurs parents et grands parents et qu’ils insistent pour que le souvenir respectueux ne s’estompe pas, c’est une situation que nous devons tous accepter en y apportant notre aide. Pour eux ce fut un « génocide ». Ils l’ont vécu.

Le dictionnaire définit ainsi ce mot : « génocide : Extermination systématique d’un groupe humain, national, ethnique ou religieux. »

Le 9 décembre 1948, l’Assemblée générale de l’O.N.U. a considéré à l’unanimité que le génocide est un crime. En 1968, cette Assemblée générale a adopté une convention qui précise que ce crime est imprescriptible. Donc les tribunaux internationaux ne sont pas seulement en droit, mais doivent exiger des réparation pour ces « crimes contre l’humanité »… lorsqu’ils sont prouvés.

Ce sont des textes qui s’appliquent aujourd’hui à des événements qui se sont produits de 1915 à 1917.

17:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

18 octobre 2006

La loi au secours de l’histoire !

Les historiens sont souvent divisés… selon leur appartenance philosophique, religieuse ou autres. Mais quand les politiques s’en mêlent ! … Nous savons que pendant des dizaines d’années les petits écoliers russes ont appris une histoire qui ressemble assez peu à la nôtre. Nous avons connu des manipulations semblables sous le règne de l’Etat Français … et même après ; mais nous atteignons aujourd’hui un autre genre de problème. Des gens opposés semblent être partiellement d’accord sur des faits en leur accordant cependant plus ou moins d’importance. Ce qui les divise le plus ce sont des mots. Ils semblent accepter le mot « massacre » et être divisés sur l’appellation de « génocide ». Les victimes de ces événements n’ont pas eu à choisir.

Que le souvenir de ces tragédies soit célébré et perpétue, c’est un devoir de mémoire qui en d’autres cas fait souvent défaut. Qu’une loi impose une appellation, c’est pour le moins curieux car d’autres « génocides » - plus ou moins reconnus – sont encore passés sous silence. Mais que la liberté nous soit ôtée quand il s’agit d’accepter ou de refuser la qualification de grands massacres du siècle dernier qui en a connu bien d’autres ; là c’est très grave et c’est une porte ouverte sur des limites que je vais m’empresser de souligner.

09:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)