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26 octobre 2007

Heureusement, il y a des frontières…

Contrairement à l’ambivalence d’un couteau dont nous pouvons maîtriser l’utilisation, nous ne maîtrisons pas encore l’énergie nucléaire malgré les affirmations des distingués experts qui ont prouvé leur incapacité il n’y a que quelques années.

Quand on possède l’énergie nucléaire civile est-il facile d’accéder à l’arme nucléaire ?  Selon les circonstances, ou plutôt les intérêts en jeu, on nous affirmera tout et le contraire sans qu’il nous soit possible d’être éclairés.

Ceux qui travaillent dans ces usines, lesquelles se multiplient dans notre pays  qui s’en glorifie, n’ignorent pas que les risques existent et ne sont pas négligeables. Malgré les déclarations officielles qui tendent à rassurer, des distributions de pastilles d’iode ont été faites aux populations, au cas ou… Lorsque des usines nucléaires civiles inoffensives seront vendues clés en mains aux pays fortunés qui nous les achèteront, peut-être leur offrirons-nous en prime un stock de pastilles d’iode… qui d’ailleurs en cas de catastrophe ne feraient que limiter très faiblement les dégâts.

Rassurons-nous. Depuis la catastrophe de Tchernobyl nous savons qu’en France nos frontières stoppent les retombées radioactives. Contrairement à ce qui est dit, ce n’est pas en France que le ridicule tue, car aux dernières nouvelles ces valeureux experts seraient toujours en vie…

09:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

22 octobre 2007

Et le nucléaire ?

Tout est ambivalent et souvent faire du bien ou du mal ne dépendent que de l’utilisation que nous faisons de ce que nous maîtrisons. Nous savons que le même couteau peut servir à découper nos aliments ou à poignarder un individu.

Parmi « les progrès » de notre civilisation, l’énergie nucléaire en serait une illustration…

La bombe atomique issue de cette invention a fait ses preuves au Japon en 1945. Des dizaines de milliers de morts en quelques secondes et des générations condamnées à la maladie, aux souffrances et aux malformations. Les historiens savent aujourd’hui que le prétexte d’avoir massacré ces gens pour hâter la fin de la guerre n’est plus totalement acceptable. Ceux qui ont perpétré ou exécuté cette abomination ne sont pas des criminels de guerre, ils n’ont pas commis un crime contre l’humanité, puisqu’ils sont du côté des vainqueurs… « Gloire à ces héros décorés qui dorment paisiblement ».

L’énergie nucléaire est aujourd’hui une énergie, et une énergie qui s’exporte, car à titre civil elle peut être exploitée hors de tout projet de la transformer en arme destructrice…

Il est curieux de constater combien les puissants – ou qui se considèrent comme tels – sont jaloux de leur position. Comme ils sont tous dans le camp des gentils, ils n’admettent pas que certains pays se dotent du « nucléaire civil »… sauf s’ils acceptent de le lui acheter !  Et l’Organisation des Nations dites Unies accepte que de telles propositions soient formulées au cours de ses séances officielles.

17:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

16 octobre 2007

La mort joyeuse ?

Triste civilisation que la nôtre qui semble ignorer les dangers mortels qu’elle génère. Nous constatons une évolution climatique que nous provoquons en partie et que nous accélérons sans cesse. La destruction totale n’est prévue que pour n’intervenir que dans quelques dizaines d’années. « Après nous, le déluge ! » Egoïsme, mensonges et hypocrisie sont les fondations d’une organisation mondiale basée sur le profit au bénéfice d’une minorité.

Il arrive qu’un chef d’Etat moralisateur condamne les pays dont l’économie est basée sur la production et le commerce de drogues dévastatrices. Il arrive aussi que ce même grand humaniste justifie la production d’armements dans son pays par la nécessité de donner du travail aux ouvriers de ces usines. Ces ouvriers n’ont pas le choix et les financiers qui s’enrichissent par ces funestes productions ne leur proposent rien d’autre :  « Travaillez pour fabriquer des engins qui tueront ailleurs des gens comme vous ou résignez-vous à la misère. » 

Construire sa vie de famille, sa position sociale et professionnelle, ses possibilités d’évolution, de culture, de loisirs et sa joie de vivre sur le but avoué de semer la mort chez d’autres, quels qu’ils soient ; on se croirait participer à une entreprise de barbarie à grande échelle.

Bien sûr, les autres s’arment aussi. Nous retrouvons la phrase affichée au début du vingtième siècle : « Il faut montrer sa force pour ne pas avoir à s’en servir. » Elle nous a menés à deux terribles guerres mondiales… sans compter les autres qui ont parfois servi à expérimenter des armes nouvelles.

08:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

11 octobre 2007

La faillite morale entraîne toutes les autres

Le mot « guerre » nous atteints fortement car il déclenche l’imagination et des souvenirs douloureux. Un ministre a osé le prononcer et, comme les mots sont à notre merci, son chef a immédiatement expliqué que ce que nous avions entendu n’était pas tout à fait ce qu’il avait voulu dire ; et l’intéressé a modestement confirmé…

Un autre responsable a osé révéler « la faillite » de la France; ce qui n’a surpris personne, si ce n’est le fait qu’un haut personnage – du moins en titre – l’ait affirmé. Même scénario; le grand patron a rectifié le tir et l’intéressé s’est tout aussi modestement incliné. Même topo pour la responsable de nos finances annonçant un plan de « rigueur ». Et tout de suite la rectification venant d’en haut : « Mais non, elle a voulu parler de valorisation ». Il s’agit peut-être de valoriser dans l’austérité… mais ce mot doit être également tabou.

On s’imagine au théâtre Guignol avec des marionnettes inconsistantes dont un bateleur manipule les ficelles: « Bateleur et ficelles » encore des mots lourds de sens, surtout dans ce contexte (en un seul mot).

Pour une faillite, c’est vraiment une faillite !  La faillite financière, et les autres, ont pour cause une pitoyable faillite morale : langage a double ou triple sens, langue de bois imposée, responsables dont nous dépendons qui ne savent plus s’exprimer, autorité supérieure au pouvoir absolu… et infaillible ! … Et nous sommes en droit de supposer que tout cela n’est que la partie émergée d’un gigantesque iceberg ; un iceberg « remarquable » comme il se doit !

17:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)