24 septembre 2007
Feu sur les intrus !
Des humains qui ont faim, qui ne peuvent pas « gagner leur vie » et qui n’ont plus rien à perdre accomplissent des gestes de désespoir. Ils agissent comme à la roulette russe en s’embarquant sur n’importe quelle barque pour tenter d’aborder une terre où ils pourront manger, se soigner et peut-être travailler… s’ils ne perdent pas la vie dans ces terribles traversées…
Que dire d’un pays qui se proclame le champion des droits de l’homme et qui les traque pour les renvoyer en des lieux de misère qui parfois subissent les séquelles d’un colonialisme pervers ? Autrefois il existait des refuges inviolables, comme les églises. C’est fini pour les miséreux. Seuls sont acceptés ceux qui nous apportent leur savoir, leur capital et leur notoriété. Seul l’argent et la possibilité de le faire fructifier sont devenus les critères du choix.
Et pour les autres, les miséreux ; le pays des droits de l’homme a adopté un comportement qui fait peur par sa froideur et son inhumanité.
Citons seulement les faits selon les informations largement diffusées à propos des décisions d’un ministre nommé Hortefeux… feu sur qui ?… sur les plus miséreux bien sûr. « Les enquêtes sur les intrus ont augmenté de 300%. Comme pour l’import-export de marchandises, il a été établi des quota, soit procéder à 25.000 expulsions en 6 mois. « Malheureusement » il n’y en a eu que 12.000 au cours des six premiers mois de 2007. Alors 20 préfets ont été convoqués à Paris où il leur a été rappelé qu’ils devaient respecter le plan Sarkozy. De plus les maires qui se permettent de parrainer des intrus en situation irrégulière risquent d’être condamnés à cinq années de prison. Certains ont publiquement conseillé la « désobéissance civique ».
Chacun pense ce qu’il veut de ces évènements qui me rappellent la triste ambiance des mes jeunes années de 1940 à 1944 !
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21 septembre 2007
La misère du monde ou « un nouveau racisme »
Doit-on se contenter d’aimer ou de respecter ceux qui nous sont proches par leur façon de vivre et leur catégorie sociale ? Rejeter la différence créée par la misère qu’on ne veut pas voir confine à une sorte de racisme indépendant des notions d'ethnies. Les différences ne résident plus dans l’origine, la religion ou la couleur de la peau ; mais dans le niveau de richesse et de pauvreté.
Au XXIe. siècle, des humains vivent dans des misères sordides alors que les écrans de télévision du monde entier affichent le luxe et l’indifférence de catégories qui n’ont rien fait pour mériter ces privilèges. D’un côté le bonheur apparent et de l’autre la pauvreté, la faim et la maladie.
Aller sur place pour apporter une aide n’est pas facile est apparaît comme une goutte d’au dans un océan de souffrances. Mère Thérésa aimait son prochain ; et bien d’autres anonymes ont agi avec autant de bonté et de désintéressement.
Que font ceux qui vivent dans un certain confort ? Ils ont peur des pauvres… et ils se protègent même si parfois ils ont une part de responsabilité dans les malheurs des pauvres.
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19 septembre 2007
Chaque être a droit au respect des autres
Sur notre planète tous les êtres sont constitués de la même matière, qu’il s’agisse des humains, des animaux, des végétaux et même du règne minéral. Les plus récentes théories de la science considèrent que la vie est présente partout dans cette matière. Il est de bon ton d’affirmer que nous devons respecter la nature, ce qui est évident. Mais nous faisons tous partie de cette nature.
Alors quand il est question « d’aimer (ou de respecter) son prochain, de qui s’agit-il ?
La pitoyable actualité de ces dernières semaines me fait penser à Coluche qui pourrait dire aujourd’hui : « Certains sont plus notre prochain que d’autres. »
Pour éliminer cette pensée, nous devons entreprendre avec sincérité l’ascension de cet escalier dont la première petite marche a pour nom « tolérance ».
Quand on « accepte » que l’autre ait sa place dans notre univers, pour aller plus loin, il est utile de le connaître. C’est possible, directement ou indirectement ; les moyens de s’informer ne manquent pas pour celui qui le désire. Quand on le connaît avec ses particularités qui sont l’apanage de tous les individus et de tous les groupes humains, on s’efforcera de le comprendre pour parvenir à l’apprécier.Connaître et apprécier nous mèneront au-delà de la tolérance à un sentiment désintéressé qui est une forme d’aimer.
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17 septembre 2007
Vivre des valeurs… et les transmettre
Le devoir de transmettre son savoir et son expérience est une forme de solidarité. Ce que nous transmettons, nous ne le possédons que parce que d’autres nous l’ont communiqué.
Valeur de solidarité oui ; mais envers qui ?
Dans ma jeunesse j’avais appris qu’il faut « aimer son prochain ». C’est peut-être beaucoup demander ; mais à défaut d’utiliser ce noble sentiment « aimer », il faut au moins le respecter.
Ce « prochain » qui est-il à notre époque où la technique est capable de « rapprocher » des gens qui autrefois ne se seraient jamais rencontrés ?
Pour aimer, il est nécessaire de rencontrer, de connaître et d’apprécier, en acceptant les différences. Je ne pense pas qu’il faille tolérer ces différences, mais les accepter. Je redoute ce mot « tolérance » qui parfois voile une certaine hypocrisie. J’ai l’impression d’entendre « qu’on peut tolérer… à la rigueur… parce qu’il est difficile de faire autrement.
Je considère que cette tolérance qui peut donner bonne conscience à certains, est comme la première marche d’un escalier dont nous devons entreprendre l’ascension…
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