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08 octobre 2007

De grands « mots »… sans grands remèdes

Les mots causent parfois de véritables maux. Lorsqu’ils sont lâchés, ils se répandent, se transforment,  s’amplifient et leurs multiples impacts en font des projectiles redoutables.

Parmi les mots que nous n’aimons guère, l’un des plus inquiétant est le mot « guerre ». Si ce n’était qu’un mot !

Depuis la nuit des temps sa mise en pratique rythme tragiquement l’évolution des sociétés et des civilisations.

Ce mot qui fait peur ne devrait être prononcé qu’avec une extrême prudence et surtout pas par ceux qui ont le pouvoir de déclencher des conflits armés.

Mon âge m’a fait vivre en témoin inquiet et attentif la deuxième guerre mondiale Je me souviens de la fin des années trente quand des responsables politique déclaraient : « Un pays doit s’armer et montrer sa force pour ne pas avoir à s’en servir »… Ils n’ont pas hésité à s’en servir. Je revois encore les affiches placardées à la fin de l’année 1939 : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts ! »… Des mots, toujours des mots…

Après la tourmente ce fut la paix ; une « paix » armée, émaillée de guerres qui n’osaient pas dire leur nom…

Plus tard j’ai entendu le président de la République F. Mitterrand déclarer : « Nous sommes dans une logique de guerre ». Elle éclata en Irak où les alliés vainqueurs d’un dictateur qu’ils affirmaient vouloir abattre, le laissèrent au pouvoir…

09:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

02 octobre 2007

Et moi, et Moi ! et Moa !!!

Un grand auteur dramatique qui fut aussi un excellent comédien se caractérisait par l’utilisation de l’expression « moi » ou « moi je ». En commémorant la disparition de Sacha Guitry il y a 50 ans, en 1957,  nous pensons aux plaisanteries qu’entraînait cette « prise en considération de soi-même ».

Un de mes amis imitateur présentait ainsi une parodie du « maître » interpellant un pâtissier : « J’aime beaucoup vos gâteaux à la crème, Je les trouve excellent, délicieux, Et quand parfois j’en mange un ou deux, J’ai vraiment l’impression de me manger moi-même ! » Ce n’était pas méchant; pas plus que de parodier les clowns qui prononcent « moa ». Les gens qui font profession de paraître en  public peuvent se laisser aller à cette haute auto considération ; elle fait partie du jeu…

Mais aujourd’hui tout est spectacle, l’actualité même la plus tragique, le sport et jusqu’à la politique… Alors, ce qui peut être anodin et même sympathique dans certains contextes devient désagréable et parfois irritant car potentiellement dangereux lorsqu’il s’agit de personnages dont nous dépendons.

09:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)