Le Blog de Charly SAMSON

Dans leur histoire mal connue, les humains ont vécu des périodes difficiles et des évolutions qui les ont amenés à ce que nous sommes. Nos origines ne sont toujours pas définies. Les historiens et les autres catégories de savants qui s'y intéressent en sont réduits à des hypothèses souvent contradictoires. Des espèces différentes ont occupé notre planète. Elles ont parfois cohabité avant que la nôtre affirme sa suprématie. Etait-elle la meilleure ou seulement la plus forte et la mieux organisée ?  L’histoire des civilisations qui se succèdent depuis le début de l’époque historique n’apporte pas des réponses sur ce qui leur a permis d’exister et de se développer avant de décliner et de disparaître. Comme chaque être, chaque civilisation est appelée à disparaître ; ce qui devait rendre les uns et les autres plus modestes. Mais, avant ces civilisations connues, que s’est il passé ?

Nous allons terminer une année qui n’a pas été réjouissante pour la plupart des gens et la plupart des pays. Les événements dramatiques qui se succèdent et dont les médias semblent parfois se délecter, créent une ambiance de morosité générale. Il semble que toute l’humanité souffrante subisse les méfaits d’un obscurantisme nouveau qui la manipule au profit d’intérêts mystérieux et sournois.
Saura-t-elle profiter de cette période de Noël où les jours et les nuits s’équilibrent dans leur durée avant que la lumière du soleil soit plus présente que les ténèbres de la nuit ?  Même dans la nuit la plus épaisse, il y a toujours une lumière qui brille modestement et se prépare à jaillir pour éclairer notre devenir. Morosité, pessimisme et désespoir ne mènent à rien… même s’ils sont justifiés. Ceux de ma génération se souviennent des ténèbres qui ont marqué leur vie de 1940 à 1945. … Et puis l’espoir est revenu, avec comme toujours son cortège de joies et de déceptions ; mais il est revenu.

L’histoire connue des grains de sable peut être comparée au proverbe qui affirme que « l’union fait la force ».
Mais de quelle force s’agit-il ?  Ce mot ne correspond pas seulement à la force physique. Il existe aussi  « la force de la pensée » qui constitue un élément essentiel de puissance réalisatrice. Je m’intéresse particulièrement à cette force de la pensée qui conduit à l’imagination, puis à la « visualisation créatrice ». Ces deux éléments constituent des bases de mon enseignement en sophromagnétisme avec le symbolisme, les suggestions, les états de relaxation, la concentration et le magnétisme traditionnel.
La onzième lame du tarot, « La Force » nous invite à savoir « utiliser la force ». Elle présente une jeune femme d’aspect fragile qui, avec une facilité déconcertante ouvre avec ses mains nues la gueule d’un lion. Ce lion est l’image des forces négatives qui sont en nous et que nous ne sommes pas capables d’affronter pour les détruire car elles nous dévoreraient. Nous devons patiemment, non pas les dompter, mais les apprivoiser pour les mettre à notre service. C’est un travail sur soi, un travail de patience. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ». C’est toujours possible. Pensons au renard qui a dit au Petit Prince : « Apprivoise-moi. »

Notre époque est celle de l’information qui est véhiculée principalement par l’image. Nous sommes saturés d’informations, mais aussi de désinformations. Les images nous assaillent en permanence et si certaines sont positives et agréables, d’autres qui présentent les drames de nos sociétés sont violentes et parfois insoutenables.

Participent-elles à générer de la violence par les exemples qu’elles affichent ?  C’est probablement parfois le cas, mais ce qui est certain c’est qu’elles font se développer des sentiments d’insécurité et d’impuissance. Face aux actes criminels isolés ou collectifs, face aux catastrophes naturelles et à celles que la science et ses folles techniques nous préparent, face aux maladies, aux misères et à la faim que subissent une majorité d’humains sur toute la planète, nous voudrions agir et nous ne savons pas comment…

Nous prenons conscience de la petitesse de chacun et des énormes pouvoirs qui manipulent les consciences et paralysent les bonnes volontés. Et pourtant, chacun a une importance qui le rend indispensable à tous les autres. Reprenons l’image de la plage dont on peut supprimer un grain de sable, puis un autre et encore autre… Si on les supprime ainsi un par un on finira par supprimer la plage…

Les images qui nous sont imposées nous empêchent de créer nos propres images, de les partager et de les imposer dans une visualisation d’espoir qui pourrait créer de multiples grains de sable. Donner plus d’importance à nos images mentales, à celles qui naissent en nous et qui expriment nos espoirs et ceux des autres, devient une nécessité hautement libératrice.