Le Blog de Charly SAMSON

Dans son « Mémoire sur la découverte du magnétisme », le docteur Anton Mesmer donne des explications que la science de notre époque ne cesse de confirmer. Il cite « un fluide universellement répandu et continu » qui véhicule une influence soumise à des lois mécaniques et notamment à des effets alternatifs qui correspondent au flux et au reflux. Aujourd’hui nous utilisons le mot « onde » pour désigner cette « force » qui véhicule les images et les sons de nos télécommunications.

Après avoir indiqué que ce « fluide » est une « matière subtile », le docteur Mesmer indique que son action est  capable de pénétrer tous les corps (nous constatons chaque jour que ces « ondes » pénètrent effectivement dans nos logements quels que soient les matériaux de construction utilisés). Mesmer précise que « cette action a lieu à une distance éloignée, sans le secours d’aucun corps intermédiaire. »

Cette découverte, qui date du XVIII° siècle, nous est confirmée tous les jours quand nous utilisons, par exemple, nos téléphones portables.

Mais Mesmer va beaucoup plus loin dans ses explications quand elles concernent ces « transmissions d’un humain à un autre.

On en parle beaucoup. Mais bien peu de ceux qui utilisent ce mot sont capables de fournir des définitions et des explications qui cependant seraient indispensables pour aborder des phénomènes qui ont une réelle importance dans notre société. A notre époque encore certains dictionnaires présentent des définitions incomplètes et d’autres qui peuvent être qualifiées de fantaisistes.

Dans son ouvrage « Techniques de l’envoûtement » (Editions Belfont – Paris), notre regretté ami Serge Hutin donne cette définition de l’envoûtement : « l’envoûtement consiste en l’ensemble des procédés magiques qui ont pour but de forcer la volonté d'autrui."  Il a donc pour but de forcer la volonté et de le faire à partir de forces magiques.

Envoûtement et « forces magiques ».

Comment devons-nous entendre le mot « magique » ?  Si la véritable magie consiste en la maîtrise des forces de la nature, elle utilise des « procédés naturels » - et non surnaturels – pour atteindre des buts précis. Nous écartons donc toute intervention ponctuelle et sur commande du Diable et du Bon Dieu tels que les mentalités du moyen âge nous les présentaient.

Mettons bien les choses au point. Ne pas faire intervenir des forces surnaturelles dans la notion d’envoûtement n’est pas nier leur existence. Cela peut consister à reconnaître que le créateur a mis à la disposition de l’être humain des forces extrêmement puissantes dont les effets sont évidents, mais que l’homme ne parvient pas habituellement à maîtriser ni même à comprendre.

Le mot « envoûtement » est utilisé maintes fois sans qu’on sache bien de quoi il s’agit. Parfois il est tabou. Il fait peur, car il évoque des idées diaboliques qui remontent aux siècles d’obscurantisme où tout ce qui ne pouvait pas être expliqué relevait du « surnaturel ». Ces craintes et ces mystères entretenus font l’objet d’un commerce malsain que subissent, encore une fois, les personnes mal informées.

Afficher ce mot « envoûter » comme un programme d’activité est extrêmement rare car, par prudence, les profiteurs de ces peurs préfèrent se qualifier de « désenvoûteurs », ce qui ajoute l’hypocrisie à l’exploitation de l’ignorance.

Étant informé de mes recherches en ce domaine pour tenter de protéger d’éventuelles victimes, le directeur d’un magazine auquel je collaborais m’a demandé d’écrire un article sur ce sujet. Il savait que le titre « envoûtement et protections «  que j’avais choisi ne manquerait pas d’attirer l’attention de son éventuelle clientèle. Mais le texte de cet article contenait des explications qui démontraient que les soi-disant désenvoûteurs jouaient le rôle d’envoûteurs et que ces procédés pouvaient être particulièrement lucratifs…

Le directeur du magazine m’a téléphoné dès réception de mon article : « Bon nombre de mes annonceurs indiquent dans leur publicité qu’ils apportent une aide efficace en désenvoûtant, et vous écrivez qu’au contraire ils les placent ainsi sous leur influence que vous qualifiez de malhonnête ! »  Suivit une proposition de modifier mon texte en conservant le titre. Évidemment j’ai refusé catégoriquement cette forme de censure pour des raisons valables quant à la survie du magazine, mais en contradiction totale avec mes intentions.

Comme je l’ai indiqué dans mon message du 13 mars, le blog nous donne la possibilité d’exposer nos idées sans aucune contrainte. Aussi vais-je en profiter pour vous offrir les principaux passages de mon article censuré…

Elle est indispensable dans toutes les situations que nous rencontrons quotidiennement. Une pensée claire dépend de plusieurs conditions liées à l’état de santé du psychisme et du physique ; qu’il s’agisse d’un état permanent ou ponctuel. Les moyens existent pour créer ces conditions lorsqu’elles sont momentanément perturbées.

La pensée paraît être une forme de liberté.

Un chanteur a récemment évoqué cette idée dans les paroles d’une chanson qui dit en substance : « On peut tout me prendre, mais on ne m’enlèvera pas ma liberté de penser. »  Encore que la masse d’informations tendancieuses qui nous envahit en permanence soit capable d’influencer cette pensée qui se croit libre mais subit les influences pernicieuses des pensées qui nous sont quasiment imposées. Un effort de recherche de l’information fiable et d’objectivité est nécessaire pour parvenir à « penser par soi-même ».

La force de la pensée a pour vocation d’exprimer cette pensée. Nous savons qu’elle peut être transmise à distance par des moyens techniques mais aussi par le magnétisme humain. Cette transmission est une possibilité de la nature humaine, possibilité connue depuis des siècles, mais délaissée pour des raisons que j’expose dans mon livre « Pratiquez le magnétisme à distance » (éditions Trajectoire).