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18 mars 2010

L’égrégore, un être collectif

Dans ses manifestations, l’égrégore peut être considéré comme un être collectif qui peut acquérir une existence autonome.

Vers la fin du XIXe siècle, Phaneg disciple et ami de Papus a écrit : « Si quelques personnes se réunissent en un endroit en émettant des vibrations fortes et identiques, par des pensées de même nature, un être véritable prendra vie et sera animé d’une force, bonne ou mauvaise, selon le genre de pensées émises. D’abord faible et incapable d’activité, prêt à se dissoudre s’il est abandonné, cet être collectif se précise à mesure que les réunions augmentent, sa forme devient de plus en plus nette, et il acquiert une possibilité d’action de plus en plus grande. »

Au XXe siècle, Robert Ambelain a précisé cette définition : « Les égrégores sont des créatures psychiques artificielles créées par la pensée unanime d’une réunion d’individualités dynamisées et entretenues en vie par des rites, voire des sacrifices, et qui acquièrent une puissance occulte d’action en rapport avec celle des impulsions qui sont suggérées par leurs animateurs. »

L’égrégore n’est pas matériellement visible, ce qui le rend plus efficace.

Toutes les religions ont une origine égrégorienne. Jésus lui-même a donné la recette pour créer un égrégore en disant : « Là où deux ou trois seront réunis en mon nom, je serai au milieu d’eux. » A partir de cette indication formulée par celui dont l’idéal était :   « Aimez-vous, les uns les autres. », des gens se sont réunis et ont entretenu des rituels. Devenus de plus en plus nombreux, ils ont développé un égrégore de puissance qui leur a fait créer l’inquisition et brûler sur des bûchers des milliers d’innocents. 

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