25 juillet 2006
La canicule est comme une sonnette d’alarme,
un événement brutal mais pas isolé dans la complexité de la nature dont nous ne sommes qu’un modeste élément.
L’être humain saura-t-il « s’adapter » aux nouvelles conditions qui le menacent ?
Il y a bien longtemps, le sage Hermès Trismégistes savait que « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut », dans une interdépendance qui ne peut évoluer que « par adaptation ». Les sciences se rejoignent dans cette astrologie universelle qui n’est jamais figée.
Le chien qui désigne la canicule joue-t-il le rôle d’un gardien qui nous prévient ?
Sera-t-il le guide capable de diriger par la luminosité de Sirius notre espèce aveuglée vers une adaptation salutaire ? Ou bien nous mènera-t-il, tel un sinistre Anubis, jusqu’aux portes du chaos ?
Face à la puissance des éléments cosmiques, face à l’immensité qui le gouverne, l’homme prendra-t-il conscience des réalités fondamentales ? Cessera-t-il d’aboyer orgueilleusement pour créer ses conditions d’adaptation à un monde qu’il n’est pas capable de maîtriser ?
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24 juillet 2006
La cause profonde
n’est peut-être pas dans notre environnement immédiat. Actuellement, physiciens qui observent notre planète et astrophysiciens qui observent le cosmos constatent une « mutation énergétique cosmique » sur laquelle les humains ne peuvent pas intervenir. Tous observent une élévation générale des fréquences qui nous constituent et nous environnent. Pierre Daverat estime que cette élévation créée « des besoins et des complémentarités différents » entraînant une mutation évolutive des comportements.
Les signes sont apparents mais nous ne sommes pas disposés à les prendre en compte. Les comportements humains retournent à la barbarie dans une décadence qui s’affirme de génération en génération avec « l’aide du progrès ». Les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les inondations et les sécheresse se multiplient tandis que l’eau pure se raréfie dangereusement. Et plus loin, bien plus loin, sur la planète géante Jupiter, des taches blanches qui accompagnent la grande tache rouge disparaissent progressivement. A tout cela quelle explication évoquer si ce n’est les conséquences d’une mutation cosmique que des pessimistes considèrent comme les prémices du chaos ?
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22 juillet 2006
Autour du 20 juillet
Dans l’Antiquité, le lever héliaque de Sirius se produisait aux alentours du 20 juillet. Plusieurs versions tentent d’expliquer pourquoi on lui a donné ce nom : « étoile du chien ». Pour Hésiode, elle est Orthros le chien a deux têtes tué par Héraclès. Pour d’autres, il s’agit d’un des lévriers d’Artémis, la grande déesse chasseresse. De nombreux parallèles sont établis entre Artémis et Marie-Madeleine dont la fête est célébrée le 22 juillet, au moment de la canicule…
Tout cela n’explique pas pourquoi la canicule de l’an 2003 a été aussi dévastatrice et ne nous renseigne pas sur les canicules à venir. Les spécialistes de la météo n’ont pas caché que ce phénomène n’est pas exceptionnel et qu’il peut se renouveler et même s’amplifier. Il est un effet, la conséquence d’une cause ou de plusieurs causes additionnées.
On parle beaucoup de la cause importante, mais probablement secondaire, des pollutions dont notre civilisation sature la planète. On constate un réchauffement qui peut à moyen terme (ou peut-être même à assez court terme) engendrer des catastrophes par la disparition de terres habitées. Cela s’est produit et s’il s’agit de cycles il est utile de savoir qu’ils causèrent des périodes de glaciations durant lesquelles la Terre semblait hostile à la vie. On cite également l’influence possible de la proximité de plus en plus inquiétante d’astéroïde géants que notre civilisation s’apprête à faire exploser…
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21 juillet 2006
Pourquoi ce nom : « canicule » ?
Ce mot est d’origine latine ; « canicula » signifie petite chienne. Curieuse utilisation d’un animal sympathique et fidèle pour désigner l’ambivalence d’une saison… Ce n’est pas sans raison.
Le responsable de la canicule, c’est la constellation du chien dont la principale étoile est Sirius. Quand cette étoile apparaît le matin en même temps que le soleil, ce qu’on appelle son lever héliaque, elle annonce une période importante de l’année, une période qui est symbole de vie pour les uns et de mort pour les autres.
Sirius est l’étoile la plus brillante et son nom d’origine grecque signifie « éclatant ». Elle est aussi la plus proche de la terre, à une distance de 8,8 années lumière.
Dans l’Antiquité le lever héliaque de Sirius était une phénomène attendu par les Egyptiens. Un matin, avant l’aube, alors que le soleil n’était pas encore visible, Sirius leur apparaissait soirée par les rayons de l’astre qui accompagnait son lever. Cette étoile qu’ils nommaient Sopdet leur annonçait le début de la crue du Nil qui allait fertiliser leur sol et permettre les récoltes indispensables.
Plus tard les Romains ont vu en ce lever un présage néfaste annonçant des périodes de sécheresse et de propagation de fièvres paludéennes. Horace dit de la canicule : « Elle est l’astre détesté des agriculteurs. » Virgile qualifie Sirius de « torride » et Hésiode précise : « Elle brûle la peau, la tête et les genoux. »
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