30 juin 2012
BUGARACH ET LES OVNIS
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25 juin 2012
L’ABOLITION DES PRIVILEGES ( 3 )
Les populations de toutes les régions de France ont besoin de représentants capables de défendre les intérêts spécifiques des départements et des localités. La première condition serait de bien connaître ces populations, ses besoins et ses aspirations. C’est souvent le cas. Mais parfois des politiciens sont « parachutés » au bénéfice de leur parti, sans trop se soucier des intérêts de ceux qui les élisent. Ils deviennent les défenseurs des idées et intérêts du parti politique qui les a investis. C’est la discipline du parti qui prime sur les intérêts d’électeurs qu’ils ne connaissent souvent que pour avoir serré quelques mains sur des marchés en périodes électorales. Alors on serre des mains, on fait des promesses… et on s’en va magouiller à Paris. Leurs salaires, leurs avantages, leurs relations et leurs retraites sont autant de privilèges que personne n’oserait abolir. D’ailleurs qui pourrait les abolir si ce n’est ceux qui en bénéficient ?
Les parlementaires constituent un « pouvoir législatif », alors que le gouvernement n’est que le « pouvoir exécutif ». Mais les gouvernements ont cependant le privilège de se transformer en législatifs en présentant des projets de lois aux législateurs qui, selon les majorités, s’empressent de les adopter. Ensuite « l’exécutif » donne suite - ou pas – aux textes adoptés par les votes. Alors de hauts fonctionnaires, toujours en place dans les ministères malgré les possibles alternances, ont le privilège d’activer ou de freiner la mise en application…
Récemment, nos parlementaires ont voté un texte instaurant une « journée de solidarité » le lundi de Pentecôte, traditionnellement chaumé et payé. Bonne idée, si d’une part les sommes recueillies sont totalement affectées, comme annoncé, à financer l’aide à la dépendance, et si d’autre part tous les citoyens y participent selon leurs revenus Ce n’est pas le cas. Même ces « législateurs » qui ont voté ce texte n’y cotisent pas ! Encore un privilège qui répartit « la solidarité » entre seulement les plus modestes.
Si nous observons les privilèges au niveau de l’Europe, nous constatons des énormités dignes des temps des seigneurs. Par exemple, les fonctionnaires internationaux qui sont très bien rémunérés « ne payent pas d’impôts » sur leurs salaires assurés par l’argent public ; le nôtre. Evidemment ce sont eux qui font les lois et se les appliquent… Si les peuples faisaient les lois elles seraient certainement différentes. Alors, que font les représentants des peuples ?
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11 juin 2012
L’ABOLITION DES PRIVILEGES (2)
Des privilèges ! Des privilèges ! Il y en a comme s’il en pleuvait ! Différentes catégories sont arrosées et chacune dénonce les privilèges des autres. Tous ces privilégiés indifférents et hautains ricanent dans leurs confortables carrosses dorés.
Un jour, les représentants d’un peuple oppressé depuis des siècles et soumis à des privilèges, décidèrent d’abolir ces scandaleuses et ruineuses inégalités. Ce jour ; c’était une nuit, la nuit du 4 août 1789. Et ce peuple, c’était le peuple français. Finis les privilèges des Seigneurs !...
Mais d’autres seigneurs sont bientôt apparus et de nouveaux privilèges ont été accordés à ces faux démocrates… et ils existent toujours en notre XXIème siècle. Leurs discours sont remplis du mot « démocratie », alors qu’ils pratiquent une réelle « démoncratie » Nous savons que leurs « bonnes intentions déclarées » ne sont que les phrases creuses dont l’enfer est pavé.
Ils affichent une noble devise pour laquelle de braves et modestes gens ont donné leur vie : Liberté, Egalité, Fraternité. Leur Liberté, c’est d’abord celle de s’enrichir. L’Egalité, c’est de le faire sans se soucier de la misère qu’ils feignent ignorer. Dans une parodie d’égalité, ils restent unis et solidaires en leurs copinages, au-delà des convictions qui ne les séparent que géographiquement dans un hémicycle où ils siègent de temps en temps. Quant à la Fraternité, ils la subliment dans des déclarations aux accents généreux d’un rideau qui tente de voiler leur égoïsme. Ne généralisons pas, ce serait peut-être injuste. Mais réservons-nous « le privilège » de juger les notables qui sont censés nous représenter… Notre « jugement » ne doit pos être partisan, mais basé seulement sur nos observations concrètes. Ceux qui sont élus ont bénéficié, comme tous ceux qui sont candidats, de moyens financiers importants, du soutien d’un parti politique dont ils appliqueront « la discipline », de réseaux patiemment constitués, etc. Ce n’est pas à la portée de tout le monde. Ce ne sont certainement pas de petites gens qui pourront négliger le gagne-pain de leur travail pour se consacrer à des campagnes accaparantes… Alors, ces professionnels de la politique, il faut aussi qu’ils gagnent leur vie. Dans la plupart des cas ils y parviennent confortablement et « les privilèges » qu’ils entretiennent sont là pour les aider…
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03 juin 2012
L’ABOLITION DES PRIVILEGES
Dans la nuit du 4 août 1789 les révolutionnaires prirent une décision qui était en elle-même toute une révolution. Ils décidèrent de supprimer les privilèges dont bénéficiaient depuis plus de mille ans les seigneurs féodaux.
Il faut tout de même préciser que tous ne partagèrent pas cette décision de gaîté de cœur. Depuis la prise de la Bastille, la population inquiète craignait que les nobles parviennent à conserver encore des droits leur permettant d’asservir les paysans. En province des châteaux avaient été pillés et il fallait rassurer le peuple.
Les privilèges étaient souvent l’acceptation par la France de certaines habitudes qui avaient cours dans une province lorsqu’elle se rattachait à la France. Les seigneurs étaient gagnants, mais pas les populations.
Dans un élan de quasi unanimité les représentants des français décidèrent d’abolir ces privilèges dans une séance mémorable qui se termina vers deux heures du matin. Ils calmaient ainsi des élans belliqueux et assuraient leur relative tranquillité. Nous savons combien des privilèges affichés excitent les colères et sont capables de faire naître des désordres, des révoltes et des révolutions. En France on peut remarquer avec humour que « cette abolition n’a jamais été abolie ». Non, mais d’autres privilèges se sont peu à peu mis en place et nous n’en manquons pas en ces premières décennies du XXIème siècle.
Il n’a pas été fait grand cas de cette nuit du 4 août et la République a préféré fixer sa fête nationale en commémorant l’héroïque prise de la Bastille qui, de l’avis de la plupart des historiens, n’a été qu’une opération sans grande importance, si ce n’est le symbole d’avoir enlevé à la royauté une prison qui était alors presque vide.
Depuis, la France fête cet exploit lors de sa fête nationale chaque année le 14 juillet. C’est l’été, souvent il fait beau et la température est agréable. La foule se masse et applaudit l’armée française tandis que les plus hautes autorités s’affichent à la tribune officielle. Parfois des chefs d’Etats sont invités pour admirer notre force et notre organisation. Ce ne sont pas toujours les plus recommandables… mais ceci est une autre histoire.
Comme il serait beau et noble de choisir la date du 4 août pour notre fête nationale en souvenir de l’abolition des privilèges. Le 14 juillet pourrait être conservé pour être, par exemple, la fête de l’armée française. Bien sur il en couterait un jour férié supplémentaire au mois d’août. Mais comme en cette période de l’année de nombreux salariés sont en vacances, la dépense ne serait pas exorbitante. Beaucoup plus onéreuse est actuellement la résurgence de privilèges qui ont échappé à la nuit du 4 août ! …
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