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25 juin 2012

L’ABOLITION DES PRIVILEGES ( 3 )


Les populations de toutes les régions de France ont besoin de représentants capables de défendre les intérêts spécifiques des départements et des localités. La première condition serait de bien connaître ces populations, ses besoins et ses aspirations. C’est souvent le cas. Mais parfois des politiciens sont « parachutés » au bénéfice de leur parti, sans trop se soucier des intérêts de ceux qui les élisent. Ils deviennent les défenseurs des idées et intérêts du parti politique qui les a investis. C’est la discipline du parti qui prime sur les intérêts d’électeurs qu’ils ne connaissent souvent que pour avoir serré quelques mains sur des marchés en périodes électorales. Alors on serre des mains, on fait des promesses… et on s’en va magouiller à Paris. Leurs salaires, leurs avantages, leurs relations et leurs retraites sont autant de privilèges que personne n’oserait abolir. D’ailleurs qui pourrait les abolir si ce n’est ceux qui en bénéficient ?

 

Les parlementaires constituent un « pouvoir législatif », alors que le gouvernement n’est que le « pouvoir exécutif ». Mais les gouvernements ont cependant le privilège de se transformer en législatifs en présentant des projets de lois aux législateurs qui, selon les majorités, s’empressent de les adopter. Ensuite « l’exécutif » donne suite - ou pas – aux textes adoptés par les votes. Alors de hauts fonctionnaires, toujours en place dans les ministères malgré les possibles alternances, ont le privilège d’activer ou de freiner la mise en application…

 

Récemment, nos parlementaires ont voté un texte instaurant une « journée de solidarité » le lundi de Pentecôte, traditionnellement chaumé et payé. Bonne idée, si d’une part les sommes recueillies sont totalement affectées, comme annoncé, à financer l’aide à la dépendance, et si d’autre part tous les citoyens y participent selon leurs revenus Ce n’est pas le cas. Même ces « législateurs » qui ont voté ce texte n’y cotisent pas ! Encore un privilège qui répartit « la solidarité » entre seulement les plus modestes.

 

Si nous observons les privilèges au niveau de l’Europe, nous constatons des énormités dignes des temps des seigneurs. Par exemple, les fonctionnaires internationaux qui sont très bien rémunérés « ne payent pas d’impôts » sur leurs salaires assurés par l’argent public ; le nôtre. Evidemment ce sont eux qui font les lois et se les appliquent… Si les peuples faisaient les lois elles seraient certainement différentes. Alors, que font les représentants des peuples ?  

 

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