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07 mai 2015

COMMEMORATIONS – 4

Avec Napoléon, nous pénétrons plus avant dans les méandres de l’Histoire. Peut-on imaginer des commémorations pour des époques aussi lointaines ? Tout dépend de l’importance que nous donnons aux évènements. Pour 1.789 nous commémorons encore le 14 juillet dont on a fait la fête nationale. Par contre nous avons totalement occulté « la nuit du 4 août » qui a décidé de l’abolition des privilèges. Pourtant cette abolition aurait mérité d’être commémorée en grande fête nationale ! Il est vrai que d’autres privilèges sont apparus et se sont multipliés depuis. Alors, de nos jours, une telle commémoration ressemblerait à une parodie… 

1.715

Le « Roi-Soleil » s’éteint. Emporte-t-il son orgueil et le goût des folles dépenses dans les guerres et les réalisations somptueuses en dépit de la misère du peuple ? Son successeur, Louis le quinzième, sera surnommé « le bien-aimé » ; c’est du moins ce que révèlent les manuels d’Histoire. Peut-être le fut-il seulement de ses conquêtes féminines ? Mais le peuple manifestait son mécontentement et apparurent les prémices de la Révolution.

Aux portes de la mort, Louis XIV répéta sa fameuse formule : « Je m’en vais, messieurs, mais l’Etat demeurera toujours. » Ses courtisans, comme à un spectacle, suivirent ses dernières heures et le roi mourut au matin du premier septembre 1.715. Va-t-on commémorer le tricentenaire de ce départ majestueux dans l’illusion d’une gloire qui laissait vides les caisses de cet Etat que le roi voulait immortel ? N’oublions pas qu’il avait dit : « L’Etat, c’est moi. »

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