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26 décembre 2012

LA TRAGEDIE DES CATHARES (5)


L’UN DES PLUS GRANDS MASSACRE DE L’HISTOIRE DE NOTRE PAYS

 

Ce malheureux concours de circonstances permet aux assaillants de pénétrer par la porte laissée ouverte.

Tout se passe très vite et dans les rues c’est l’affolement, le massacre. Un massacre qui est l’un des lus grand de l’histoire de notre pays. Aux soldats qui lui demandaient comment reconnaître les catholiques et les hérétiques, Arnaud Amaury, le nouveau légat du pape aurait répondu : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !. »

C’est au moins quinze mille personnes qui périrent ce jour-là en l’église de la Madeleine de Béziers. Les croisés fêtent ce qu’ils considèrent comme une « grande victoire » et se donnent pour chef un seigneur de l’Ile de France, Simon de Montfort.

Ce stratège au talent exceptionnel est un conquérant cruel et sans scrupule qui va s’approprier les biens des adversaires vaincus au nom de son attachement à l’Eglise catholique. Il serait trop long de citer « les hauts faits d’armes » qui ont valu à ce tortionnaire des lignes d’éloges dans certains manuels d’histoire de France destinés aux enfants.

Il fait assassiner dans son cachot le jeune vicomte Raymond-Roger Trancavel qui s’est rendu pour éviter à Carcassonne le sort de Béziers.

En 1210, il fait couper les lèvres et le nez, puis arracher les yeux des cents défenseurs de la petite ville de Brams, laissant un œil à l’un des vaincus pour qu’il serve de guide aux autres afin d’impressionner les populations.

A Minerve, il allume le premier grand bûcher sur lequel périssent 140 personnes.

C’est à la tête de croisés allemands qu’il attaque Lavaur où il fait pendre ou égorger quatre-vingt chevaliers occitans, livrant ensuite la châtelaine, dame Giralda à ses « vaillants soldats » qui la violent puis la jettent vivante dans un puits qu’ils comblent avec des pierres jusqu’à ce qu’elle cesse de crier. Lavaur est le lieu du plus important bûcher de la croisade ; 400 personnes y périrent dans les flammes.

La lute très inégale se poursuit dans tout le Midi. A Muret, en 1213, Simon de Montfort inflige une défaite aux armées de Raymond VI et de son allié le roi Pierre d’Aragon qui est tué dans la bataille.

C’est au mois de mai 1215 qu’il s’empare de Toulouse où il fait son entrée avec le dauphin de France, le futur Louis IX.

Mais l’an suivant, en 1216, le Comte Raymond VI et son fils battent sévèrement les croisés et rentrent triomphalement à Toulouse. Mais Simon de Montfort veut reprendre la capitale de l’Occitanie.

Tous les habitants défendent leur ville, cathares ou pas, et les femmes sont aussi sur les remparts. Sous ces murs, le terrible Montfort est face à ces toulousaines qui envoient des boulets sur ses troupes. C’est de l’une de leurs catapultes que part un boulet qui atteint Simon de Montfort e lui fait éclater la tête.

 

Le Midi semble libéré, mais il est ruiné.

 

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