28 février 2012
"L'HOMME QUI VENDAIT DU VENT" fin
Comme il avait raison « l’homme qui vendait du vent » !
Nous en rencontrons de ces vendeurs de vent aux promesses alléchantes que ce soit en politique ou dans les promotions commerciales.
Ils distribuent allègrement des espoirs tendancieux qui cachent des menaces et des tragédies.
Ont-ils oublié les leçons d’une Histoire pourtant récente pour semer un vent capable de nous faire récolter de terribles tempêtes nucléaires ?
Ils n’ont pas le droit de jouer avec nos vies pour satisfaire des intérêts qui ne sont pas les nôtres !
Le pamphlet que je vous propose est un cri d’alarme que je souhaite partager avec tous ceux qui sont conscients d’un danger réel. Il n’est plus question de dire « si ça arrivait, mais : Quand allons-nous subir ces désastres ? »
VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT
Vous, qui que vous soyez, vous n’avez pas le droit
D’hypothéquer nos vies pour votre gloriole,
De condamner à mort les naïfs qui vous croient
Lorsque vous les trompez par de belles paroles.
Depuis Hiroshima, depuis Nagasaki,
Nous savons ce que vaut l’énergie nucléaire.
Elle profite à quoi, elle profite à qui
En détruisant la vie dans des villes entières ?
Vous n’avez pas le droit, monarque ou président,
Chef d’Etat, dont les noms sont sortis de vos urnes,
Grand roi de « droit divin », orgueilleux prétendants,
De nous sacrifier pour vos rêves nocturnes.
Dans les folles idées de vos cerveaux branlants
Qui n’ont pour intérêt que votre pauvre gloire,
Nous ne pouvons trouver que l’avenir brûlant
De l’atome en folie qui construit notre histoire.
Menteurs, vous prétendez nous offrir le confort
D’une riche énergie pour nous indispensable.
Vos médias asservis le publient haut et fort.
Mais vous ne construisez que du feu sur du sable.
Vous n’avez pas le droit de nous faire courir
Les risques assassins d’un futur génocide.
Par votre volonté bien des gens vont mourir
Dans les folles douleurs de maladies perfides.
Tous vos fiers réacteurs un jour vont réagir
Et libérer la mort du fond de leurs entrailles.
Nous sommes conscients. Nous voudrions agir,
Mais subissons le joug de vos pouvoirs sans failles.
Alors que près de nous des peuples révoltés
Luttent pour conquérir une existence digne,
Pourquoi ne pas lutter pour la vie, la santé
Et l’avenir de tous, contre des chefs indignes ?
Vous n’avez pas le droit de maintenir sur nous
L’épée de Damoclès qui soudain va s’abattre.
Malgré vos garanties nous serons à genoux
Dans la faim et la soif au fond des eaux saumâtres.
Vos experts ont fixé notre calendrier :
Pour les plus exposés, c’est la mort immédiate,
Plus loin quelque sursis pour des morts à moitié,
Et puis d’affreux cancers à plus lointaine date.
C’est le seul avenir que vous nous promettez
Si vous n’arrêtez pas vos funestes centrales.
Qu’importe l’énergie si la vie vous ôtez,
Qu’importe le confort quand on est sous la dalle !
Vous n’avez pas le droit de tout sacrifier
Vous n’avez pas le droit ! Nos vies nous appartiennent !
A vos promesses nous ne pouvons nous fier.
Il est grand temps d’agir pour éviter la haine.
Si non, vous le savez, bien des calamités
Que vous aurez causées seront inéluctables.
Votre crime avéré contre l’humanité
Vous devrez le payer. Une fin misérable
Suivra le jugement. Désormais votre nom
Sera joint aux auteurs des plus affreux supplices,
Les noms des grands tyrans, ces tragiques démons
Que toujours et partout les survivants maudissent
13:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
13 février 2012
L’HOMME QUI VENDAIT DU VENT ( 3 )
Il me parlait rarement de ses clients qu’il aimait ou dont il se moquait gentiment. On y trouvait des enfants, des poètes, des vieillards…
Mais il y avait surtout des politiciens de tous bords. Il lui arrivait de ne pas pouvoir satisfaire toutes les demandes. Nous nous amusions beaucoup de les voir acheter en même temps les mêmes vents pour les mêmes populations. Je crois que c’est en observant leurs imprudences qu’il avait trouvé le fameux proverbe : « Qui sème le vent récolte la tempête ».
Un soir, il n’est pas venu à notre rendez-vous.
Je l’ai attendu longtemps avec patience…
Le temps s’écoulait… il fallait que je rentre…
Mes parents allaient bientôt s’inquiéter. Ils ignoraient tout de ces étranges rencontres avec le marchand de vent. A sa demande, je n’en avais soufflé mot à personne ; par loyauté, mais aussi parce qu’il en aurait été informé très vite.
Tout était calme, trop calme…
Brusquement, dans un léger gémissement, un vent très doux, tendre et délicat a fait frémir mes cheveux.
J’ai tout de suite compris. C’était un signe et un adieu.
En levant les yeux, j’ai cru voir tout là-haut, au détour d’un nuage, une âme, son âme, emportée par le vent.
Charly Samson
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« D’ETRANGES CONTES HORS DU TEMPS »
- du chemin initiatique à l’infini de l’imaginaire – des mystères du vécu aux frontières de l’humour – Quelle vérité au-delà des mots ? – Pour vous le procurer, consultez le site : http://www.charly-samson.com
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