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24 janvier 2011

La survie de l’humanité

 

 

Les risques de « fin du monde » ne se limitent pas aux prédictions hasardeuses - et heureusement jamais réalisées - dont les affirmations empoisonnent la sérénité des populations naïves qui périodiquement se laissent influencer. Leurs fumées voilent les vrais dangers que nous avons évoqués. Inquiétés seulement par l’annonce d’une prochaine échéance, nos contemporains ignorent d’autres fatalités lointaines. Alors, dans l’attente de la date fatidique nos pseudos prophètes  imaginent des lieux privilégiés pour échapper à la catastrophe. Aujourd’hui c’est le site de Bugarach qui attire ceux qui se disent des « survivalistes ». Il est évident que si le nombre de ces « touristes-réfugiés » est aussi important que prévu, d’autres refuges seront désignés avec les infrastructures pour les héberger de façon lucrative… Mais après le cataclysme, si tout est détruit, où iront-ils ?

 

Soyons sérieux et voyons plus loin. Nous savons que notre soleil disparaîtra dans quatre milliards d’années. Les humains sont-ils inexorablement condamnés à disparaître avec lui ou survivront-ils à leur étoile ?

 

Si notre espèce réussit à se maintenir sans s’autodétruire, elle devra envisager des solutions qui ne sont pas en contradiction avec le développement de la science qu’elle fait évoluer sans cesse. Que de progrès réalisés au cours des deux cents dernières années où nos déplacements sont passés des véhicules tirés par des chevaux à de véritables voyages interplanétaires.

 

La solution pour survivre ne se trouve que dans la possibilité de réaliser une « diaspora » à la conquête de l’infini, afin de se réfugier « ailleurs » dans le cosmos. Le mystère de nos origines sur la terre nous permet de penser qu’une telle solution a déjà été vécue dans la nuit des temps par des êtres qui ont trouvé refuge sur notre planète.

 

Je sais que cette idée est en contradiction avec bien des théories qui font apparaître nos plus lointains ancêtres dans des régions du globe qui nous sont accessibles. L’homme serait né sur la planète terre, le reste de l’univers étant « stérile ». De plus, son origine se situe dans des régions accessibles aux conditions climatiques idéales pour conserver des restes identifiables. Ailleurs il n’y a rien à trouver… Mais au fond des terres immergées, dans les iles ou les continents disparus que nous ne pouvons pas atteindre, il existe peut-être des vestiges de civilisations antérieures aux glaciations qui ont recouvert notre planète. Si une glaciation planétaire survenait aujourd’hui que resterait-il de nos villes, de nos techniques et de nos populations ?  Que pourraient retrouver les archéologues du futur parfois intrigués par des vestiges inexplicables, comparables à ceux auxquels les archéologues et savants de notre époque sont parfois confrontés ?  Les civilisations se succèdent et l’histoire recommence. Elle laisse des traces jusqu’au moment où les éléments décident de les effacer. Pas de traces et peu de vestiges ne prouvent rien.

 

L’exode de l’humanité vers une autre terre ?

Est-ce possible ?  Est-ce envisageable ?

 

 

 

 

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