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27 décembre 2010

Sacrée banquise


Sa fonte annoncée et les commentaires qui l’accompagnent
m’ont inspiré les quelques lignes qui suivent :

Mais vous fondez belle banquise, Fondez comme neige au soleil ! …

Et sur l’air de Belle Marquise Des clameurs sonnent le réveil.

Un réveil qui culpabilise Ceux qui dégradent le climat :

Qu’on le dise et qu’on le redise ! Qu’on se fasse du cinéma !

C’est la faute des pauvres hommes Qui sèment la mort sur leurs pas.

Ils ont voulu croquer la pomme. Mea culpa, mea culpa !

La pomme de la connaissance Avec des tonnes de pépins

Empoisonne  leur existence Et menace leurs lendemains.

Ils ont réchauffé l’atmosphère Par la recherche d’un confort

Qui pollue la planète terre. Arrête-toi, fais un effort !

C’est à chacun que l’on adresse Ce tragique avertissement :

Pour que le climat se redresse Tu dois payer de ton argent !

Car c’est bien toi le responsable De tous les malheurs à venir.

Tes progrès bâtis sur du sable Ne t’offrent aucun avenir.

Regarde ceux qui te gouvernent Se rencontrant pour te sauver…

Ils mettent leurs drapeaux en berne Et continuent à se gaver.

Ils n’ont que de belles paroles ; D’autres plus puissants, mais cachés,

Accaparent les premiers rôles. Au secours ! Les loups sont lâchés !

Les industries nous empoisonnent Et règnent sur les continents.

Qu’en pense la couche d’ozone ? Et qu’en pensent les bien pensants ?

Enfoncez-vous bien dans la tête Que si votre action entreprit

De détruire notre planète Vous devez en payer le prix.

Toute la terre se réchauffe. Vous devez porter le chapeau

Pour éviter une surchauffe Qui veut se payer votre peau.

Dans tout mouvement, dans chaque acte

Vous produisez du CO deux C’est permanent et sans entracte

C’est toujours plus et jamais peu. Il faut jouer carte sur table

Malgré vous nous interviendrons. Les peuples sont les seuls coupables

Ils doivent payer, ils paieront ! Tout comme l’âne de la fable

Ceux qui ne sont pas des puissants Sont considérés misérables

Et doivent payer de leur sang. Ils subiront leurs cataclysmes

Dont les puissants fixent le prix Dans leur empire d’égoïsme

Dans la noirceur de leur esprit. Et nous retrouvons la banquise

Qui s’enfonce trop doucement Pour leur offrir l’ivresse exquise

De ses trésors, de ses diamants. Déjà ces requins revendiquent

La propriété des terrains. Par leurs drapeaux ils les indiquent

Dans leur frénésie, leur entrain. Vivement que les glaces fondent

Nous creuserons vers des trésors Tandis que nos bateaux sur l’onde

Découvriront de nouveaux ports. Et qu’importe les ours polaires

Qu’importe les peuples du nord ; Nous allons faire des affaires

Nous remplirons nos coffres d’or. Plus loin d’innocentes victimes

Seront noyées ou souffriront Des eaux, du feu, avec en primes

Des maladies dont ils mourront. Mais tous ces loups, ces carnivores,

Dans leur apparence d’humains Très bientôt entre eux se dévorent

Se détruisent en dernier « amen » Ainsi soit-il. Par leur démence,

Ces kamikazes du pouvoir Ne méritent pas de clémence,

Mais qui sera là pour savoir ? Combien de temps les conséquences

De leur folie feront trembler Les survivants ?  Quelles semences

Feront après pousser du blé ? Perdre le Nord pour la banquise,

Est-ce bien là notre destin ? Quelques loups, sont prêts et se disent

Qu’importe : nous ne risquons rien !

Charly SAMSON


17 décembre 2010

Je reprends mon blog.

Depuis la fin de l’été je n’ai plus alimenté ce blog

qui pourtant m’intéresse particulièrement.

 

Je reste persuadé que les blogs sur internet constituent le dernier espace de la « liberté d’expression ». Comment publier ses idées à notre époque où les grands médias sont pratiquement inaccessibles à ceux qui ne sont pas soumis à quelque chapelle que ce soit ou n’affichent pas leur qualité de « journaliste professionnel » ?  N’étant ni l’un ni l’autre, je les confie à ce nouvel instrument de communication qui m’a prouvé que lui faire confiance n’était pas « prêcher dans le désert ».

 

Le dernier trimestre de cette année 2010 m’a offert des satisfactions personnelles avec mes nouveaux livres édités, mes cours et mes activités en différents domaines : théâtre, sophromagnétisme, animation de stages, etc. Le temps accaparé m’a imposé des choix. Mais il ne m’a pas isolé de l’actualité qui ne cesse de révéler des situations pénibles et inquiétantes dont les conséquences sont autour de nous comme une menace permanente.

Il me paraît impossible de ne pas réagir, même si l’audience de ces réactions est forcément limitée. Il serait présomptueux de prétendre influencer les évènements, mais il serait regrettable de ne pas apporter sa contribution à une information indépendante en ses derniers retranchements.

 

Ceux qui ont suivi mon cheminement et qui ont participé à mes réflexions savent que je me « disperse » en de nombreux sujets et qu’aucun fait de société ne me laisse indifférent, qu’il soit dans mon environnement ou qu’il soit planétaire. Tous les sujets me semblent plus ou moins liés entre eux. Nous aussi, nous sommes liés à tout ce qui constitue l’actualité. Si nous en dépendons à différents niveaux, tous les évènements dépendent aussi de nous, les petits, « les sans grades ». Comme la mondialisation, l’interdépendance est une réalité qui n’est pas toujours apparente, mais que nous pouvons affirmer pour que chacun se sente un peu responsable de l’Avenir et décide d’apporter sa pierre à une construction qui n’est pas une utopie.

 

Je ne prétends pas apporter des solutions. Je souhaite susciter des réflexions en vous sensibilisant à des sujets que les médias négligent ou présentent sous un éclairage qui peut être totalement changé.

 

Mon prochain message aura pour sujet « le réchauffement climatique ». Ces médias l’évoquent sans approfondir ce qu’il représente pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres. 

 

C’est vrai, dans l’arctique la banquise disparaît progressivement.

Mais certains pleurent hypocritement sur son sort…