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28 janvier 2010

Sacrée banquise

Mais vous fondez belle banquise,

Fondez comme neige au soleil ! …

Et sur l’air de Belle Marquise

Des clameurs sonnent le réveil.

Un réveil qui culpabilise

Ceux qui dégradent le climat :

Qu’on le dise et qu’on le redise !

Qu’on se fasse du cinéma !

C’est la faute des pauvres hommes

Qui sèment la mort sur leurs pas.

Ils ont voulu croquer la pomme.

Mea culpa, mea culpa !

La pomme de la connaissance

Avec des tonnes de pépins

Empoisonne  leur existence

Et menace leurs lendemains.

Ils ont réchauffé l’atmosphère

Par la recherche d’un confort

Qui pollue la planète terre.

Arrête-toi, fais un effort !

C’est à chacun que l’on adresse

Ce tragique avertissement :

Pour que le climat se redresse

Tu dois payer de ton argent !

Car c’est bien toi le responsable

De tous les malheurs à venir.

Tes progrès bâtis sur du sable

Ne t’offrent aucun avenir.

Regarde ceux qui te gouvernent

Se rencontrant pour te sauver…

Ils mettent leurs drapeaux en berne

Et continuent à se gaver.

Ils n’ont que de belles paroles ;

D’autres plus puissants, mais cachés,

Accaparent les premiers rôles.

Au secours ! Les loups sont lâchés !

Les industries nous empoisonnent

Et règnent sur les continents.

Qu’en pense la couche d’ozone ?

Et qu’en pensent les bien pensants ?

Enfoncez-vous bien dans la tête

Que si votre action entreprit

De détruire notre planète

Vous devez en payer le prix.

Toute la terre se réchauffe.

Vous devez porter le chapeau

Pour éviter une surchauffe

Qui veut se payer votre peau.

Dans tout mouvement, dans chaque acte

Vous produisez du CO deux

C’est permanent et sans entracte

C’est toujours plus et jamais peu.

Il faut jouer carte sur table

Malgré vous nous interviendrons.

Les peuples sont les seuls coupables

Ils doivent payer, ils paieront !

Tout comme l’âne de la fable

Ceux qui ne sont pas des puissants

Sont considérés misérables

Et doivent payer de leur sang.

Ils subiront leurs cataclysmes

Dont les puissants fixent le prix

Dans leur empire d’égoïsme

Dans la noirceur de leur esprit.

Et nous retrouvons la banquise

Qui s’enfonce trop doucement

Pour leur offrir l’ivresse exquise

De ses trésors, de ses diamants.

Déjà ces requins revendiquent

La propriété des terrains.

Par leurs drapeaux ils les indiquent

Dans leur frénésie, leur entrain.

Vivement que les glaces fondent

Nous creuserons vers des trésors

Tandis que nos bateaux sur l’onde

Découvriront de nouveaux ports.

Et qu’importe les ours polaires

Qu’importe les peuples du nord ;

Nous allons faire des affaires

Nous remplirons nos coffres d’or.

Plus loin d’innocentes victimes

Seront noyées ou souffriront

Des eaux, du feu, avec en primes

Des maladies dont ils mourront.

Mais tous ces loups, ces carnivores,

Dans leur apparence d’humains

Très bientôt entre eux se dévorent

Se détruisent en dernier « amen »

Ainsi soit-il. Par leur démence,

Ces kamikazes du pouvoir

Ne méritent pas de clémence,

Mais qui sera là pour savoir ?

Combien de temps les conséquences

De leur folie feront trembler

Les survivants ?  Quelles semences

Feront après pousser du blé ?

Perdre le Nord pour la banquise,

Est-ce bien là notre destin ?

Quelques loups, sont prêts et se disent

Qu’importe : nous ne risquons rien !

Charly SAMSON

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